Bakou, 18 avril, AZERTAC

Ont été lancés, mercredi 17 avril 2024, les travaux du séminaire international sur la situation de l’éducation des filles dans le monde arabe et islamique, tenu par l’ICESCO et l’Organisation des Femmes arabes (AWO). Cet événement aborde la situation des filles et des femmes en matière d’éducation, en fournissant les connaissances et outils nécessaires pour favoriser l’échange d’expériences dans ce domaine. L’objectif est de renforcer le dialogue pour garantir aux filles une éducation inclusive et intégrée dans le monde arabe et islamique, indique le site officiel de l’ICESCO.

La séance d’ouverture du séminaire, qui se poursuivra pendant 3 jours au siège de l’ICESCO à Rabat, a débuté par la récitation de versets du Saint Coran, suivie de l’allocution de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, prononcée en son nom par Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’Organisation, qui a souligné que l’ICESCO tient à réaliser le principe d’équité dans l’accès à une éducation de haute qualité pour tous les élèves, adopte la formation des filles en matière de lecture, d’écriture et de calcul et œuvre pour qu’elles soient innovantes et actrices du changement. Il a aussi appelé la communauté internationale à serrer les coudes et accorder une place centrale à l’éducation des filles dans les efforts de développement.

Ensuite, Dr Fadia Kiwan, Directrice générale de l’Organisation des Femmes arabes, et Dr Salim M. AlMalik, par visioconférence, ont lancé le thème du séminaire : « Laissez-la juste aller à l’école ». Dans son allocution, Dr Fadia a souligné que ledit séminaire vise à échanger les connaissances et l’expertise sur la situation et les perspectives de l’action commune pour surmonter les obstacles qui empêchent encore les filles d’aller à l’école, précisant que les pays arabes et islamiques ont déployé de grands efforts au cours des deux dernières décennies, et que le processus de scolarisation des garçons et des filles a réalisé un saut qualitatif dans de nombreux pays, à l’exception des pays en proie à des guerres et à des conflits armés.

Dans son allocution, prononcée en son nom par Dr Mohamed Aït Azizi, Directeur de la Famille et de l’Enfance au ministère marocain de la Solidarité, de l’Inclusion sociale et de la Famille, la ministre, Dr Awatif Hayar, a passé en revue les efforts du Royaume en matière de protection des droits de l’enfant, soulignant les politiques innovantes développées pour garantir le droit à l’éducation des filles.

De son côté, Mme Savia Mint N’tahah, ministre mauritanienne de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille, a déclaré dans son allocution que le mariage précoce, la pauvreté et la faible coordination entre la famille et l’école figurent parmi les principaux obstacles à la scolarisation des filles, ajoutant que la République islamique de Mauritanie a pris nombre de mesures pour relever ces défis.

Dans une allocution prononcée en son nom par M. Anar Karimov, Chef du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale à l’ICESCO, Dr Barry Koumbou, Cheffe du Secteur de l’Éducation à l’Organisation, a souligné la nécessité d’intensifier les efforts pour lutter contre la marginalisation des filles, d’œuvrer pour combler les écarts économiques et les disparités entre les jeunes hommes et femmes dans le monde arabe et islamique, et d’adopter la technologie pour atteindre les filles qui sont privées d’éducation.

Par la suite, ont débuté les séances de la première journée du séminaire international. La première séance a discuté des études comparatives sur la situation de l’éducation des filles dans le monde arabe et islamique, tandis que la deuxième a traité des effets économiques de la non-éducation des filles dans cette région.