ACTUALITES OFFICIELLES
Communiqué de la Présidence de la République
Le 30 septembre, le président du Conseil européen, Charles Michel, a téléphoné au président de la République d'Azerbaïdjan, Ilham Aliyev.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, s'est dit préoccupé par le déclanchement des opérations militaires sur la ligne de contact et a déclaré qu’il était nécessaire de régler le conflit par des moyens pacifiques.
Ayant donné des informations sur la situation relative à la récente provocation militaire commise par l'Arménie contre l'Azerbaïdjan et se poursuivant aujourd'hui même, le président de la République a fait savoir que 14 civils et des militaires azerbaïdjanais avaient été tués à la suite du pilonnage des localités et des positions militaires azerbaïdjanaises situées le long de la ligne de contact, le 27 septembre, par l’artillerie lourde de la part des troupes arméniennes. Le président Ilham Aliyev a déclaré que l'armée azerbaïdjanaise menait des contre-offensives. Le président azerbaïdjanais a dit que les dirigeants arméniens perturbaient délibérément le processus de négociation. « Ainsi, la déclaration du Premier ministre arménien selon laquelle « Le Haut-Karabagh, c'est l'Arménie » a porté atteinte au processus de négociation. La déclaration « l'Azerbaïdjan devrait négocier avec le Haut-Karabagh » est une tentative de changer le format des pourparlers, ce qui est inacceptable, comme l'a affirmé la présidence du Groupe de Minsk.
Le chef de l'Etat a souligné que l'Arménie effectuait l’installation illégale des ressortissants étrangers dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan, ce qui constitue une grave violation du droit international et un crime de guerre conformément à la Convention de Genève. Le président Ilham Aliyev a déclaré que le Premier ministre arménien avait décidé de créer des unités militaires composées de dizaines de milliers de volontaires avant les affrontements du 27 septembre. Cela signifiait que l'Arménie se préparait à une nouvelle agression.
Le chef de l'Etat a déclaré que les dirigeants politiques et militaires de l'Arménie était responsable de l’évolution future des événements realtifs à la provocation militaire de l'Arménie.