POLITIQUE
AZERTAC : la chronique de 101 ans
La première agence de presse nationale de l'Azerbaïdjan célèbre son anniversaire
Bakou, 1er mars, AZERTAC
L’AZERTAC, Agence de presse nationale azerbaïdjanaise, a 101 ans. Durant le siècle écoulé, à la République démocratique d'Azerbaïdjan a succédé la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan à laquelle a succédé la République d'Azerbaïdjan, indépendante. Si toutes les informations et photos de l'agence au fil de ces années pouvaient être rassemblées, il en résulterait une image complète de la vie de notre pays et de notre peuple.
Une brève excursion dans l’histoire
Les fondateurs de la République démocratique d'Azerbaïdjan étaient bien conscients de la nécessité de créer une agence de presse nationale. Le gouvernement a mis la question sur le tapis le 3 mars 1919 et une décision a été prise. Mais, pour une raison quelconque, la décision est restée lettre morte pendant environ un an. Enfin, le 1er mars 1920, l'Agence télégraphique de la République démocratique d'Azerbaïdjan a commencé à fonctionner. Moins de deux mois plus tard, l'Azerbaïdjan a été occupé par les bolcheviks et le gouvernement de la République s'est effondré. Bien que l’Agence télégraphique nationale ait fonctionné pendant seulement 58 jours, elle a pu s’inscrire dans l'histoire.
A l’époque de l'URSS, le nom de l'agence de presse nationale d'Azerbaïdjan a été modifié sept fois, ce qui témoigne de la complexité du chemin qu’elle a parcouru. Après l'occupation bolchevique, la question de l'information en Azerbaïdjan a été confiée à AzKavROSTA, branche azerbaïdjanaise de la région caucasienne de ROSTA (Agence télégraphique russe). En 1921, cette branche a été rebaptisée AzerTAQ et en 1922-1936 elle est devenue membre de l'Union des agences des trois républiques transcaucasiennes et a été rebaptisée ZaqTAQ. Plus tard, l’AZERTAC a de nouveau fonctionné comme un organe d'information indépendant. Bien que les noms aient changé, l'essence n'a pas changé. L'Agence télégraphique d’Azerbaïdjan est devenue, en fait, une filiale de la SITA. Pourtant, elle continuait à écrire la chronique de l'époque. Il est possible de voir quelques scènes de la vie de la république à travers les photos prises à l’époque.
Après l'arrivée au pouvoir de Heydar Aliyev en 1969, une nouvelle époque a commencé dans la vie de l'Azerbaïdjan et de l'AZERTAC. L'agence a reçu des équipements modernes, des téléscripteurs, son bâtiment rénové, elle a pris une position principale au niveau de l’URSS, est devenue un centre de réception et de transmission des émissions d'information de SITA vers les républiques du Caucase du Sud. Grâce à la réputation personnelle de Heydar Aliyev, l’AZERTAC a été équipée d'ordinateurs Olivetti, après Ukrinform parmi les agences de presse des républiques alliées.
La fin des années 1980 et le début des années 1990 ont été une période d'épreuves difficiles pour tout le peuple azerbaïdjanais. En janvier sanglant, alors qu'aucun journal n'était publié dans le pays, même lorsque les émissions de télévision étaient arrêtées, les journalistes de l'AZERTAC faisaient leur travail. La photo intitulée « Larmes d'un million de cœurs » prise lors des funérailles des martyrs du 20 Janvier est devenue célèbre dans le monde entier.
L'agence, dont le nom historique a été restauré le 18 décembre 1992, s'appelle AZERTAC, Agence de presse nationale d'Azerbaïdjan, depuis 2015.
L’AZERTAC dans l’espace mondial de l’information
Au cours des premières années de son retour au pouvoir, le leader national Heydar Aliyev a chargé l’AZERTAC d’obtenir l’accès à l’espace international de l’information. La lettre de félicitations du leader national à l'AZERTAC pour son 80ème anniversaire en 2000 se lit comme suit : « Le personnel de l'AZERTAC doit poursuivre dignement les nobles traditions patriotiques de notre journalisme national et travailler plus dur pour occuper une place digne dans l'espace mondial de l'information ».
Le président du Conseil d'administration, Aslan Aslanov, se souvient : « Un jour, Heydar Aliyev m'a dit que l'AZERTAC devrait accéder aux plateformes internationales de l'information et devenir membre de l'OANA. À cette époque, peu d'entre nous, même dans le domaine des médias, étaient au courant de l'existence d'une telle organisation internationale et Heydar Aliyev non seulement le savait, mais comprenait également la nécessité et l'importance de l’adhésion à cette organisation. Nous avons rejoint l’OANA en 2004, et 12 ans plus tard nous avons assumé sa présidence ».
Au début des années 1990, l'Azerbaïdjan avait peu accès à l'information à l'étranger. Aujourd'hui, l’AZERTAC est l'un des 13 membres du Conseil mondial des agences de presse ayant le droit de vote. De 2016 à 2019, l’AZERTAC a présidé le Congrès mondial des agences de presse et l'OANA. Pour la première fois dans l'histoire du monde, une agence a été élue à la tête des deux des organisations d'information les plus influentes du monde en même temps.
Ces dernières années, l’AZERTAC a signé des accords de coopération avec une cinquantaine d'agences de presse étrangères et échange des informations avec environ 150 agences. Parmi lesquelles figurent TASS (Russie), Xinhua (Chine), Anadolu (Turquie), IRNA (Iran), ANSA (Italie), KYODO (Japon), Yonhap (République de Corée), TELAM (Argentine), SPA (Arabie saoudite), Ukrinform (Ukraine) et d’autres agences de presse réputées. L’AZERTAC coopère également avec les agences Associated Press, Reuters, Press Association et DPA au sein du Congrès mondial des agences de presse et de l'Alliance européenne des agences de presse (EANA).
L'un des événements les plus marquants dans la vie de l'agence a eu lieu en 2016. Bakou a accueilli à un niveau très élevé les principaux forums de deux prestigieuses organisations internationales, le V Congrès mondial des agences de presse et la 16e Assemblée générale de l'Organisation des agences de presse d’Asie-Pacifique (OANA), sous les auspices du président Ilham Aliyev, avec le soutien de la première dame Mehriban Aliyeva, organisés conjointement par la Fondation Heydar Aliyev et l’AZERTAC. Le président Ilham Aliyev a prononcé un discours lors de l'ouverture du congrès, a reçu ensuite un groupe de participants du forum. Ainsi, le nom de l'Azerbaïdjan et de l’AZERTAC s’est inscrit à jamais dans l'histoire de la presse à travers le monde.
Chaque année, environ 15000 nouvelles, vidéos et photos sur les réalisations de l'Azerbaïdjan dans les domaines sociopolitique, socio-économique, scientifique, culturel et autres sont publiées sur les sites Web des organisations médiatiques internationales et régionales, dont l’AZERTAC est membre, et des agences de presse nationales avec lesquelles l’AZERTAC entretient un partenariat.
Aujourd'hui, l’AZERTAC est équipée des dernières technologies de l'information. La direction et les collaborateurs de l'agence ont la possibilité de participer régulièrement à des forums médiatiques de haut niveau. Ce qui garantit, à son tour, non seulement une position active dans les médias internationaux et régionaux, mais a également un impact positif sur la réputation de l'agence. Il convient de mentionner quelques moments :
Londres, le 17 mai 2018, 150e anniversaire de l’agence Press Association. Le prince Charles de Galles rencontre un groupe de dirigeants des médias, dont l’AZERTAC.
Hanoï, le 19 avril 2019, le Premier ministre du Vietnam Nguyen Xuan Phuc reçoit un groupe de participants de la réunion du Comité exécutif de l'OANA présidée par l’AZERTAC.
Séoul, le 7 novembre 2019, le président de la République de Corée, Moon Jae-in, rencontre les dirigeants des agences participant à la XVIIe Assemblée générale de l'OANA. La délégation est conduite par Aslan Aslanov, président de l'OANA.
L’AZERTAC pendant la Guerre patriotique
L’année 2020 a une place particulière dans l'histoire de l'Azerbaïdjan. À la suite de la Guerre patriotique de 44 jours menée sous la direction du président de la République et Commandant suprême, Ilham Aliyev, nos terres ont été libérées de l'occupation arménienne et notre intégrité territoriale a été rétablie. L’AZERTAC a été l'un des premiers hérauts de la nouvelle de la victoire.
Le personnel de l'AZERTAC a mobilisé tout son potentiel créatif et technique depuis le début de la Seconde guerre du Karabagh. Il a travaillé 24 heures sur 24 pour couvrir le déroulement des affrontements, pour tenir la communauté mondiale au courant de la vérité sur le conflit et les crimes de guerre de l'ennemi. Les bannières intitulées « Nouvelles de la ligne de front », « Traces du fascisme arménien », « Villes et villages azerbaïdjanais libérés de l’occupation » ont été créées sur le site Web de l'agence et toutes les informations à ce sujet ont été rassemblées dans la rubrique appropriée.
Nos équipes envoyées en première ligne ont filmé les provocations arméniennes sous le feu. Des milliers de photos et de vidéos, de reportages et d'informations sur les attaques perfides des forces armées arméniennes contre la population civile, le bombardement des localités ont été préparés et publiés sur le site Internet de l'agence en sept langues étrangères. Les principales agences de presse et autres médias dans près de 50 pays ont publié, en se référant à l’AZERTAC, des informations sur le conflit presque chaque jour.
Dans le même temps, les correspondants spéciaux de l'agence dans les pays étrangers ont publié de nombreux articles dans la presse locale pendant la guerre, donnant des interviews à des chaînes de télévision et de radio.
L’AZERTAC continue d'écrire la chronique du nouveau siècle
Une nouvelle ère a commencé dans la vie de l'Azerbaïdjan, qui a gagné la guerre. Dans le Karabakh libéré, la reconstruction des villes et villages détruits par l'ennemi, la construction de routes et la construction d'un aéroport ont commencé. Les journalistes de l’AZERTAC sont régulièrement envoyés en mission dans la région du Karabagh, où ils couvrent les travaux de restauration et de construction. On prépare des reportages, des photos et des vidéos depuis Choucha, Fuzouli, Zenguilan, Djabraïl, Latchine, Kelbedjer, Aghdam et d'autres territoires. Beaucoup d'entre eux sont rediffusés aussi dans les médias de masse partenaires.
Aujourd'hui, l’AZERTAC couvre l’actualité nationale et internationale en huit langues - azerbaïdjanais, russe, anglais, allemand, français, arabe, chinois et espagnol, ainsi qu’elle diffuse des vidéos en cinq langues pour la première fois dans la région. Ces succès proviennent de l'intérêt croissant pour l'Azerbaïdjan en développement dynamique. À la suite des réformes mises en œuvre sous la direction du président Ilham Aliyev, l'Azerbaïdjan se modernise d’un jour à l’autre. La victoire du Karabagh accroît l'intérêt pour notre pays. La grande conférence de presse tenue par le président azerbaïdjanais pour les médias locaux et étrangers le 26 février en a été une autre illustration évidente. La conférence de presse a réuni des journalistes de plus de 35 organes de médias du monde. Le président azerbaïdjanais a répondu à une cinquantaine de questions. Cette conférence de presse, qui a suscité de l'intérêt à travers le monde, a été complètement publié le même jour sur le site de l'AZERTAC.
Actuellement, elle a 21 bureaux dans les pays étrangers. Conformément à un décret du président de la République, la construction d'un nouveau bâtiment pour l'agence s’est terminée et il ouvrira ses portes prochainement.
L’AZERTAC, vieille de 101 ans, continue d'écrire la chronique du nouveau siècle.