POLITIQUE
Les allégations sur la pression contre les institutions de la société civile sont sans fondement et partiales
Interview de M. Ali Hassanov, chef du département des affaires sociales et politiques à l’Administration présidentielle de la République d’Azerbaïdjan, accordée à l’AZERTAC
- Monsieur Hassanov, certains milieux occidentaux, un certain nombre d’organisation étrangères et les médias prétendent que la situation du droit de la homme s’est détériorée et il y a des pressions contre les institutions de la société civile en Azerbaïdjan. Nous voudrions savoir vos opinions à ce propos.
- Comme vous le savez, le principal objectif de la politique du président Ilham Aliyev est de transformer l’Azerbaïdjan en un pays puissant, développé, moderne et influent. Nous trouvons qu’au cours des dix dernières années, de progrès importants ont été faits en ce sens. L’une des principales tâches énoncées est d’assurer la construction de l’Etat de droit, le soutien des initiatives civiles et la formation de la société démocratique fondée sur le pluralisme politique. A cet effet, la mise en conformité de la législation nationale actuelle aux normes internationales a été poursuivie, les situations entravant le développement des partis politiques, des organisations non gouvernementales et des médias ont été éliminées, un soutien complet de l’Etat a été apporté en ce sens.
L’un des facteurs sérieux limitant le développement des institutions de la société civile, était la violation des lois dans ce domaine, la non transparence, le manque d’un système comptable financier répondant aux exigences élémentaires. Un profitant certaines lacunes existantes, certains milieux internes et externes ont influencé aux activités des partis politiques, des organisations non gouvernementales et des médias, contrairement aux prescriptions de la législation nationale de l’Azerbaïdjan, et les ont financés et orientés illégalement. En conséquence, sous le nom de «diplomatie publique» certaines ONG ont établi de coopération avec les organisations locales étant sous le contrôle des services spéciaux de l’Arménie agressive et sont devenues la porte parole des intérêts du pays ennemi. Le plus triste est que de telles ONG et personnes physiques, certains journalistes, en s’appuyant aux milieux étrangers qui les avaient financées, se sont mises au dessus de la loi nationale, n’ont pas enregistré leurs projets, n’ont pas présenté leur état financier, n’ont pas payé les impôts et n’ont pas respecté d’autres exigences juridiques de l’Etat. Malheureusement, aujourd’hui les mesures prises par l’Etat contre de tels actes illégaux sont considérées comme la pression contre la société civile, le restriction des activités des ONG et des médias, et la campagne de dénigrement a été entamée contre l’Azerbaïdjan.
Nous croyons que les prétentions «l’autoritarisme», «la dictature» en Azerbaïdjan de certains milieux occidentaux, de certaines organisations étrangères et des médias, sont sans fondement et partiales.
Toutes les conditions appropriées, législatives et pratiques, sont établies en Azerbaïdjan afin d’assurer l’activité libre des institutions de la société civile. La principale demande du gouvernement azerbaïdjanais est que les libertés démocratiques ne soient pas abusées dans les activités des ONG et des médias, et la primauté de la loi soit respectée comme dans les pays développés de l’Europe. Ce qui est requis par la loi, c’est que les ONG fonctionnent conformément à leur charte, soient conscientes de leurs devoirs et responsabilités devant la loi, que le contrôle social soit réalisé d’une manière saine, qu’elles disent «Non!» à tous ceux qui les impliquent à la politique, et aux milieux étrangers anti-azerbaïdjanais.