POLITIQUE
Marzuki Alie: L’Indonésie soutient le principe de l’intégirté teritoriale et l’inviolabilité des frontières de l’Azerbaïdjan reconnues par la communauté internationale
Bakou, 20 janvier (AZERTAC). Le vice-président de l’Association Internationale des Etudiants en Indonésie et le coordinateur de l’ASAIF dans ce pays a rencontré Marzuki Alie, président de la Chambre indonésienne des Représentants.
L’objectif de cette rencontre était de constater la position de l’Indonésie sur le conflit du Haut Karabagh, la reconnaissance du massacre de Khodjaly au parlement indonésien, la prévention de l’ouverture de l’ambassade arménienne à Jakarta en 2014.
Le président de la Chambre indonésienne a été informé sur le conflit arméno – azerbaïdjanais du Haut Karabagh. Le président de la Chambre indonésien, Maruzaki Alie a déclaré à son tour que l’Indonésie soutient le principe de l’intégrité territoriale et l’inviolabilté des frontières de l’Azerbaïdjan reconnues au niveau international.
Egalement, il a souligné qu’en s’appuiant aux quatre résolutions n0 822, 853, 874 et 884 du Conseil de la sécurité de l’ONU, à la résolution n015 de l’Union parlementaire des pays membres de l’Organisation islamique de coopération condamnant fermement l’agression de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan, ainsi qu’aux initiatives de négociations pacifiques du groupe de Minsk de l’OSCE, l’Indonésie soutient le règlement par la voie pacifique de ce conflit.
Soulignant que la tragédie de Khodjaly était toujours l’objet d’attention, Monsieur Marzuki Alie a déclaré : « Il est possibile que de nombreuses personnes ne se souviennent pas ou sont ignorantes du massacre commis il y a 21 ans dans la ville de Khodjaly de l’Azerbaïdjan. Ce massacre est un crime perpétré sauvagement en février 1992 par les forcés armées arméniennes contre les civils Azerbaïdjanais dans la ville de Khodjaly. Les auteurs de ce crime contre l’humanité doivent être traduits en justice afin que cette tragédie commise à Khodjaly ne soit pas réitérée ».
M. Alie a souligné qu’en s’appuiant leur position par rapport du conflit du Haut Karabagh et du massacre de Khodjaly, le parlement de la République d’Indonésie et la direction de la Chambre indonésienne des Représentants se sont adressés au gouvernement afin de remettre l’ouverture de l’ambassade arémnienne à Jakarta. En général, l’ouverture de l’ambassade arménienne à Jakarta ne changera pas la position et la politique de l’Indonésie à l’égard du conflit du Haut Karabagh et du massacre de Khodjaly.