POLITIQUE
Azay Gouliyev : La communauté internationale doit appliquer des sanctions politiques contre l’Arménie
Vilnius, 12 avril (AZERTAC). Comme nous avons informé, l’Institut lituanien de la démocratie a organisé, dans le cadre du projet financé conformément au programme de subventions du Conseil d’assistance publique aux organisations non gouvernementales auprès de la Présidence de la République d’Azerbaïdjan, une conférence internationale portant sur le thème «Les conflit gelés dans l’espace post-soviétique : l’importance politique et les solutions possibles» à Vilnius.
Dans une interview accordée à l’AZERTAC, M. Azay Gouliyev, député du Milli Medjlis, président du Conseil d’assistance publique aux organisations non gouvernementales, a dit que l’objectif de cette conférence internationale lors de laquelle les discussions avaient porté sur les méthodes de règlement des «conflits gelés» dans l’espace post-soviétique était d’attirer l’attention de la communauté et des parlementaires lituaniens sur le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh dans le contexte de ceux de la région du Dniestr, de l’Abkhazie, de l’Ossétie du Sud. Car tous les trois pays se sont heurtés au même problème – territoires occupés, des réfugiés. Il a souligné : «Nous espérons que la voix de l’Azerbaïdjan pour la justice sera entendue.»
A. Gouliyev a dit : «J’ai attiré l’attention sur un tel problème, parce que le processus ne donne aucun résultat, et le règlement du conflit par le moyen militaire est la solution finale pour l’Azerbaïdjan. Le troisième moyen, c’est, peut-être, d’imposer la paix à l’Arménie à l’intermédiaire des organisations internationales. Cela a été le cas de l’Iran, de l’Irak et est celui de l’Ukraine aujourd’hui.»
Le président du Conseil a dit que la communauté internationale peut appliquer certaines sanctions politiques contre l’Arménie. Par exemple, le Parquet militaire de l’Azerbaïdjan a ouvert une enquête pénale contre 137 Arméniens pour avoir commis des crimes à Khodjaly. Des sanctions devaient être appliquées à propos des ces personnes. Par exemple, leur entré dans les pays de l’Union européenne doit être interdite. Tout cela obligera l’Arménie, un pays qui perd sa force dans le monde entier, à réfléchir et accepter de tenir une position constructive dans le règlement du conflit du Haut-Karabagh.
Le député du Milli Medjlis a dit qu’une série de propositions importantes seraient préparées en matière de la résolution du problème selon les résultats de la conférence.