POLITIQUE
Le principe d’autodétermination ne doit pas être en contradiction avec le principe de l’intégrité territoriale
Le porte parole du Ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Hikmet Hadjiyev, a fait un commentaire à propos de l’interprétation d’Edvard Nalbadyan sur le principe d’autodétermination des peuples.
Il a souligné que le droit d’autodétermination est un des principes du droit international, et que le droit international stipule que la politisation du principe d’autodétermination et son utilisation à des fins spéculatives est inadmissible. « Mais, malheureusement, nous le témoignons dans la pratique de l’Arménie »a –t-il ajouté.
H. Hadjiyev a noté que dans la Charte de l’ONU, le droit d’autodétermination a été stipulé par rapport à la lutte contre le colonialisme, aux territoires qui sont sous l’occupation et qui n’ont pas l’autogestion. L’Acte final d’Helsinki de 1975 stipule : « Les Etats participants respectent l’égalité de droits des peuples et leur droit à disposer d’eux-mêmes, en agissant à tout moment conformément aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies et aux normes pertinentes du droit international, y compris celles qui ont trait à l’intégrité territoriale des Etats ». Comme nous le voyons, le principe d’autodétermination ne doit pas être en contradiction avec celui de l’intégrité territoriale et avec la Charte de l’ONU. L’Acte final d’Helsinki stipule que les Etats s’abstiennent chacun de faire du territoire de l’un d’entre eux l’objet d’une occupation militaire ou d’autres mesures comportant un recours direct ou indirect à la force contrevenant au droit international, ou l’objet d’une acquisition au moyen de telles mesures ou de la menace de telles mesures. Aucune occupation ou acquisition de cette nature ne sera reconnue comme légale.
Le porte parole du ministère a noté qu’en général, vu l’occupation, l’agression et le nettoyage ethnique sanglant commis par l’Arménie contre l’Azerbaïdjan, il faut pas parler du droit d’autodétermination des peuples. Ces actions de l’Arménie sont en contradiction avec les principes fondamentaux, l’essence et la philosophie du droit de l’autodétermination.
« Soit le ministre arménien des Affaires étrangères, E. Nalbandyan, ne les connaît pas, soit il transforme intentionnellement le principe du droit international et celui d’autodétermination des peuples à un sujet de spéculation politique qui est très décevant. » a-t-il déclaré.