POLITIQUE
Azer Gassimov: J’appelle M. Psaki à ne pas se référer à deux poids, deux mesures et aux informations biaisées dans ses déclarations
Bakou, 2 décembre, AZERTAC
Le responsable du service de presse de la Présidence de la République d’Azerbaïdjan, Azer Gassimov, accordé une interview à l’APA concernant les déclarations partiales et infondées de Jennifer Psaki, porte-parole du département d'Etat, sur l’Azerbaïdjan. L’AZERTAC vous présente l’interview.
- Quelle est votre opinion sur la prétention de Psaki, porte-parole du département d'Etat américain, en ce qui concerne la violation des droits de l’homme en Azerbaïdjan?
- A l’égard de la déclaration de la porte-parole du département d'Etat américain, je tiens à d’abord dire que Mme Psaki fait souvent des déclarations non professionnelles accompagnées de faits erronés, même d’erreurs géographiques concernant des processus dans différentes régions du monde. C’est pourquoi je ne suis pas surpris par ses récentes déclarations sur l’Azerbaïdjan. Comme si l’Azerbaïdjan ne respecte pas ses engagements internationaux relatifs aux droits de l’homme. Je lui conseillerais de jeter un coup d’œil aux faits de violation flagrante des droits de l’homme, de non respect des droits et des libertés fondamentaux dans son pays au lieu de faire des déclarations biaisées et infondées.
La discrimination raciale, la violence de la police contre les manifestants pacifiques, l’usage de la force, l’utilisation du matériel militaire dans les rues, l’usage de gaz lacrymogènes, les tortures et les arrestations massives sont observés dans différentes régions des États-Unis. Les événements qui ont eu lieu récemment dans des dizaines de villes américaines, y compris Ferguson en sont une parfaite illustration.
Il y a des problèmes majeurs dans le domaine de la liberté d'expression aux États-Unis. Les représentants des médias sont sous pression, même licenciés pour avoir exprimé des opinions objectives. Il y a plusieurs faits sur la violation des droits fondamentaux et les restrictions de liberté aux Etats-Unis.
Quant à l’Azerbaïdjan, bien que notre pays ait restauré son indépendance il y a 20 ans et ait vécu dans un état de guerre avec l’Arménie, nous sommes parvenus à de grandes réussites en voie de développement démocratique et le gouvernement azerbaïdjanais poursuit ses efforts en ce sens.
J’appelle une fois de plus Mme Psaki à ne pas nier ces fait, en général, à ne pas se référer à deux poids, deux mesures et aux informations biaisées dans ses déclarations.