POLITIQUE
Le Ministère des Affaires étrangères commente la déclaration du Département d'Etat américain relative à l'Azerbaïdjan
Bakou, 30 juillet, AZERTAC
La «profonde préoccupation» du Département d'Etat des Etats-Unis, visant à se mêler des affaires intérieures de l'Azerbaïdjan en politisant tout cas présentant un caractère criminel et en fermant les yeux sur une série de cas inquiétants survenus dans la région, y compris les violations brutales de droits de l'homme, telles que le passage à tabac brutal et les arrestations des manifestants, est un nouvel exemple évident de la politique à doubles standards, a déclaré Hikmet Hadjiyev, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, en commentant la déclaration du Département d'Etat américain relative à l'Azerbaïdjan.
La primauté de la loi est tout à fait assurée, personne n'est persécuté pour ses activités et ses opinions politiques en Azerbaïdjan, qui est un Etat démocratique.
Il est étrange que la violation massive des droits de plus d'un million de réfugiés et de personnes déplacées azerbaïdjanais, dépourvus de leurs droits fondamentaux à la suite de l'agression militaire de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan, ne fasse jamais partie de la «profonde préoccupation» du Département d'Etat des Etats-Unis.
Le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères a dit que le fait que les Etats-Unis se montraient comme «protecteur mondial» des droits de l'homme sur fond des violences policières et de la discrimination raciste systématique régnant dans tout le pays, des détentions sans jugement de longue durée et des tortures dans la prison de Guantanamo, des opérations d'écoute clandestine réalisées à l'intérieur du pays au niveau mondial et même à l'égard de leurs alliés les plus proches, des assassinats sans jugement réalisés au moyen de leurs engins volants sans pilote et de nombreux autres problèmes de ce genre, en ignorant les engagements découlant de la Déclaration universelle des droits de l'homme et ceux qu'ils avaient pris au sein des organisations internationales, l'OSCE y comprise, ne suscitait que l'ironie.