POLITIQUE
Le Ministère des Affaires étrangères : Les vérités politiques, juridiques, historiques et religieuses ont été falsifiées dans l'article «Колокольни и минареты Карабаха»
Bakou, 20 août, AZERTAC
Les vérités politiques, juridiques, historiques et religieuses ont été falsifiées dans l'article «Колокольни и минареты Карабаха», a déclaré Hikmet Hadjiyev, porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères d'Azerbaïdjan (MAE), en s'exprimant sur l'article d'Anton Yevastratov, paru dans le journal «Независимая газета».
Les vérités politiques, juridiques, historiques et religieuses ont été falsifiées dans l'article préparé sur commande. Le soi-disant régime créé par l'Arménie dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan n'est que l'incarnation de l'occupation et de l'agression. L'auteur confirme lui aussi que la population autochtone azerbaïdjanaise de ces territoires a subi la purification ethnique, indiquant que les Arméniens appartenant à la même religion constituent 99,9% de la population. Il faut rappeler à l'auteur qu'en 1988 – avant le conflit, la Province autonome du Haut-Karabagh de la RSS d'Azerbaïdjan était composé à 74 % d'Arméniens, à 24 % d'Azerbaïdjanais, à 2 % de Russes et d'autres minorités. Mais à présent, il n'y a que des Arméniens qui y vivent, a fait savoir H. Hadjiyev.
«Compte tenu du fait que les Arméniens sont venus dans le Caucase du Sud plus tard, il est absurde de parler du rôle «historique» de l'église arménienne au Karabagh et en Arménie actuelle. Ayant déformé le nom du monastère de Gandjassar, l'auteur tente de dissimuler un point très important. Si le monastère de Gandjassar avait été construit comme un monastère arménien, alors pourquoi Hassan Djalal, qui avait donné l'ordre de construire ce temple, avait fait écrire «Le temple de la capitale d'Albanie» construit pour «mon peuple albanais» sur ce monument ? Un autre exemple, la population chrétienne de la partie montagneuse du Karabagh s'était appelée albanaise lorsqu'elle avait adressé une lettre au tsar russe Pierre Ier (Piotr Ier). L'église arménienne, qui a lutté pendant des siècles contre l'église albanaise, a toujours essayé de la soumettre et de mettre fin à son existence de façon planifiée. Les sources écrites albanaises ont été détruites en 1836, après la soumission de l'église albanaise à celle arménienne», a souligné le porte-parole du MAE.
Il convient de rappeler à l'auteur, qui parle du rôle de l'église arménienne dans la région, le décret (1903) sur la confiscation des biens de l'église arménienne puisqu'elle menait une politique de terreur contre la Russie tsariste. L'auteur déforme également le patrimoine culturel matériel du peuple azerbaïdjanais dans les territoires occupés. La mosquée de Demirboulag, appartenant aux Azerbaïdjanais, a été complétement détruite. Les mosquées de Djuma à Aghdam et de Youkhary Govharagha à Choucha ont subi des dégradations et des humiliations.
Comme on le voit dans l'article, l'auteur a violé la loi «Sur la frontière nationale de la République d'Azerbaïdjan», en se rendant illégalement dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan, et s'occupe de la falsification de l'histoire de notre pays, ainsi que de la promotion du régime séparatiste. Après avoir mené des recherches pertinentes, le nom de l'auteur sera inclus sur la liste des personnalités déclarées persona non grata.