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France : Elisabeth Borne rend hommage à l’infirmière tuée à l’hôpital de Reims
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Bakou, 24 mai, AZERTAC
La Première ministre française Élisabeth Borne a participé, mercredi à la mi-journée, à une minute de silence observée dans tous les hôpitaux de France en hommage à l’infirmière tuée lundi au CHU de Reims (nord-est) dans une attaque au couteau, selon l’agence de presse turque Anadolu.
Depuis l’hôpital Georges Pompidou à Paris, la cheffe du gouvernement a pris la parole pour soutenir les personnels soignants affectés par le drame.
« Aujourd'hui, toute la communauté des soignants est en deuil et tout notre pays a le cœur serré », a-t-elle déclaré.
Saluant une infirmière qui « se donnait pleinement pour ce métier », Élisabeth Borne a apporté son soutien « à sa famille (...), à ses proches et à ses collègues » et « à la communauté hospitalière rémoise profondément choquée ».
Plus tôt dans la matinée, le ministre de la Santé François Braun a fait savoir à l’antenne de RMC, qu’il avait diligenté un audit de tous les systèmes de sécurité des hôpitaux du pays, pour éviter que d’autres drames ne se produisent.
« Il y a des systèmes qui tombent en désuétude, qui ne sont pas remplacés. La semaine prochaine, il y aura un audit dans tous les établissements, je veux que tout ce qui ne marche pas soit vérifié et que l’on répare tout. Il y a 25 millions d’euros par an dédiés à ce renforcement de la sécurité », a-t-il assuré.
Pour rappel, il était aux alentours de 13 heures 30 ce lundi lorsqu’un homme de 59 ans a attaqué deux salariées au cœur du service de médecine du travail de l’hôpital de Reims.
Dans un communiqué de presse, le procureur de la ville avait fait savoir dans la foulée qu’il « ressort des premiers éléments d’enquête que le mis en cause (…), semble avoir agi sans mobile apparent, d’autant qu’il n’avait pas de rendez-vous dans ce service et n’était pas suivi au sein de ce service ».
« Il n’a jamais été condamné, mais avait été mis en examen à Châlons-en-Champagne pour des faits de violences aggravées, et avait bénéficié en juin 2022 d’une ordonnance de non-lieu pour irresponsabilité pénale », était-il précisé par le parquet.
Une enquête a, dans un premier temps, été ouverte sous la qualification de « tentative d’assassinat » puis requalifiée en « assassinat » après le décès de la première victime.
Le pronostic vital de la seconde victime âgée de 56 ans n’est pour sa part pas engagé.