MONDE
Le FMI appelle à éviter l'austérité trop brutale
Bakou, 16 août (AZERTAC). Se référant aux médias étrangers l’AzerTac informe que la directrice de l'organisation internationale, Christine Lagarde, demande aux gouvernements de ne pas pénaliser la croissance mondiale en instaurant des politiques de rigueur trop lourdes visant à équilibrer les finances publiques.
Lutter contre les problèmes de dettes souveraines ne doit pas tuer la croissance. C'est le message adressé ce mardi par la directrice du Fonds monétaire international, aux gouvernements mondiaux. Alors que des plans d'austérité massifs ont été votés ou sont en cours de préparation dans plusieurs pays, notamment en Europe, cette dernière met en garde contre la mise en place d'un «coup de frein budgétaire» qui aurait pour conséquence de «bloquer la reprise mondiale».
Dans cette tribune publiée par le Financial Times, Christine Lagarde s'adresse essentiellement «aux économies avancées», sur le même ton alarmiste que son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn, l'an dernier. Pour ces gouvernements, tout ajustement budgétaire «doit résoudre le casse-tête qui consiste à aller ni trop vite ni trop lentement». Selon elle, «ce qu'il faut, c'est se concentrer à la fois sur la consolidation budgétaire à moyen-terme et le soutien à court terme de la croissance et de l'emploi. Cela peut paraître contradictoire, mais les deux se renforcent mutuellement», écrit-elle. «Des réductions de dépenses ne suffiront pas, les recettes doivent également augmenter, et le premier choix doit porter sur les mesures qui affectent le moins la demande», explique-t-elle.