POLITIQUE
Aïkhan Hadjizadé : Si la France est intéressée par la paix et la stabilité, elle devrait mettre un terme à ses approches absurdes

Bakou, 24 février, AZERTAC
Le fait que l'ambassadeur de France en Arménie, Olivier Decottignies, remette une fois de plus en question les mesures légitimes de l'Azerbaïdjan visant à mettre fin à l'occupation et au séparatisme de nos territoires, accuse l'Azerbaïdjan d'occuper des territoires arméniens, encourage la militarisation de l'Arménie, fait de fausses références aux décisions de la Cour internationale de justice, des déclarations soutenant les idées de « paix incomplète » de l'Arménie et présente un certain nombre d'autres approches absurdes, démontre tout d'abord une fois de plus comment la France déforme les réalités et n'est pas intéressée par la construction d'une paix durable et véritable dans la région.
C'est ce qu'a dit Aïkhan Hadjizadé, porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, en réponse aux allégations infondées formulées contre l'Azerbaïdjan par l'ambassadeur de France en Arménie, Olivier Decottignies, lors d’un entretien à la Radio publique d’Arménie.
Selon lui, les déclarations de l'ambassadeur de France prouvent la véritable nature des intentions et des politiques menées par le pays qu'il représente, tant pendant la période de conflit qu'après.
Le fait que le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères ne prend pas des mesures pour empêcher l’ambassadeur de se concentrer sur la campagne de diffamation contre l’Azerbaïdjan que sur les relations arméno-françaises est avant tout le résultat de l’échec de la politique étrangère de la France.
« Il est notamment inacceptable que l’ambassadeur de France, qui évoque la nécessité que le traité de paix soit basé sur les principes de la Déclaration d’Almaty, tente de faire oublier les revendications territoriales continues de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan et l’occupation des territoires azerbaïdjanais dans la condition qu’il a avancée dans cette déclaration. L'opinion infondée selon laquelle il est nécessaire que l'Azerbaïdjan réponde à la restitution de quatre villages de Gazakh, maintenus sous occupation par l'Arménie depuis 33 ans, est un exemple évident du manque de respect par la France vis-à-vis des normes et principes du droit international. Si la France est intéressée par la paix et la stabilité, elle devrait mettre un terme à de telles approches et déclarations absurdes », a déclaré Aïkhan Hadjizadé.