Bahar Mouradova et Ayaz Gouliyev ont demandé la convocation de la Conférence de Minsk de l’OSCE
Bakou, 1er juillet (AZERTAC). La 22ème session annuelle de l’Assemblée Parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se penche sur le rapport de la Commission générale des affaires politiques et de la sécurité.
En prenant la parole lors des discussions, Ayaz Gouliyev, député du Milli Medjlis, a souligné que l’architecture de sécurité du sommet de l’OSCE à Istanbul, en 1999, était très importante. Cependant, de nombreuses questions demeurent encore en suspens et un de ces questions est des conflits régionaux de longue date : la Transnistrie en Moldavie, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud en Géorgie, le conflit arméno - azerbaïdjanais du Haut Karabagh.
Malheureusement, en dépité de 21 ans de négociations, le Groupe de Minsk de l’OSCE n’a pas réussi à atteindre un succès sur cette question et le conflit reste encore non résolu.
A. Gouliyev a noté qu’il partageait la proposition de Bahar Mouradova, vice- présidente du Milli Medjlis de l’Azerbaïdjan qui était intervenue avant lui, et a proposé de convoquer tous les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE en tenant compte que ce groupe n’avait pas pu progresser dans les négociations sur la paix.
Il a été noté que la réunion conjointe des 11 pays membres sera utile en terme de dynamique du processus de trouver une fois pour toute la solution du problème.
Nous devons trouver des réponses à plusieurs questions : pourquoi les négociations ont échoué ? Comment pouvons - nous résoudre le problème de manière pacifique ? Quels sont les principaux obstacles ? Devons- nous repenser sur le format du groupe de Minsk ? Avons - nous besoin d’impliquer les autres pays à ce processus ? Ou bien, devons- nous renforcer le mandat du groupe de Minsk ? Nous devons trouver les réponses à ces questions.
S’exprimant sur l’attitude de la délégation arménienne à l’égard de la déclaration adoptée au Forum G8 par les pays coprésidents, le député du Milli Medjlis a affirmé que tous les trois présidents des pays coprésidents du groupe de Minsk avaient déclaré dans leurs récentes déclarations que le statu quo existant était inadmissible. Le statu quo doit être changé. Et pour changer ce statu quo, tout d’abord, il faut que les terres azerbaïdjanaises soient libérées de l’occupation arménienne.