POLITIQUE
Benjamin Clément : La France prenait des mesures pour faire oublier aux enfants réunionnais leur identité

Bakou, 21 janvier, AZERTAC
Dans notre région, de nombreux avortements ont été pratiqués illégalement par la France. C’était un crime contre l’humanité. La France a commis ces crimes au moyen de drogues utilisées pour les animaux.
C’est ce qu’a indiqué Benjamin Clément, coordinateur de la branche réunionnaise du mouvement indépendantiste Ka Ubuntu, lors de la conférence intitulée « L'indépendance de la Réunion: retour sur l'héritage colonial de la France et sur la voie de la souveraineté » tenue le 21 janvier à Bakou.
Il a déclaré que dans les années 1960, l’île de La Réunion, en tant que département français, était confrontée à de graves problèmes sociaux et économiques. La population locale continuait de croître, ce qui a entraîné une aggravation des problèmes sociaux sur l’île. La France prenait des mesures délibérées pour faire oublier aux enfants leur identité. Ainsi, les enfants portant des noms africains propres à La Réunion se sont vu attribuer des noms propres à la France métropolitaine et se sont vu délivrer des cartes d'identité avec de nouveaux noms. À la suite de cette migration volontaire, qui s’est poursuivie jusqu’en 1982, les enfants ayant perdu leurs liens familiaux ont connu de très graves problèmes psychologiques.