POLITIQUE
“Billings Gazette”: L’ancien centre culturel Choucha demeure aujourd’hui une ville fantôme, détruite suite à l’occupation arménienne
Bakou, 14 mai (AZERTAC). L’occupation de la ville azerbaïdjanaise de Choucha est le symbole de la campagne d’épuration ethnique impitoyable de l’Arménie contre les Azerbaïdjanais, ainsi que contre l’héritage culturel azerbaïdjanais, écrit le journaliste Thomas Goltz, professeur à l’Université du Montana, dans son article publié dans le journal “Billings Gazette”
Il est noté dans l’article que le 8 mai 2013 est le 21e anniversaire de l’occupation par les forces armées arméniennes de la ville de Choucha, centre historique de la région du Haut-Karabagh de l’Azerbaïdjan. La ville de Choucha, fondée au XVIII siècle, capitale du khanat de Karabagh, a été le berceau de la culture, de la littérature et de la musique azerbaïdjanaise aux XIXe et XXe siècles. Choucha est la ville natale d’Uzeyir Hadjibeyli, fondateur de la musique classique azerbaïdjanaise, auteur du premier opéra dans le monde musulman.
Il est noté que suite à l’occupation de Choucha, 480 civils ont été tués, plus de 600 personnes blessées, 22 mille habitants sont devenus déplacés, 68 personnes dont des enfants et des femmes ont été faits prisonniers de guerre. En plus, 6800 maisons, 44 écoles, 279 monuments culturels, y compris des mosquées et musées, ont été détruits. Aujourd’hui, l’ancien centre culturel Choucha demeure une ville fantôme, détruite suite à l’occupation arménienne.
L’auteur écrit : «Je me joins aux membres de l’Institut Pax Turcica, qui condamne l’occupation de Choucha et d’autres territoires de l’Azerbaïdjan par les forces armées arméniennes. J’exhorte les autorités américaines à faire pression sur le gouvernement arménien afin de faire respecter les résolutions du Conseil de la Sécurité et de l’Assemblée général de l’ONU relatives à la retraite des troupes arméniennes des territoires occupés de l’Azerbaïdjan et au retour de plus de 600 mille Azerbaïdjanais- déplacés et réfugiés - à leurs foyers natals.