POLITIQUE
Ali Hassanov: Nous avons l’intention d’entamer des procédures juridiques à l’égard des organisateurs et des exécuteurs de la campagne de diffamation contre l’Azerbaïdjan dont l'absence de fondement a été prouvée par une décision de justice
Bakou, 14 février, AZERTAC
Ali Hassanov, assistant du président azerbaïdjanais aux affaires publiques et politiques, s’est exprimé, dans une interview à l’AZERTAC, sur l’acquittement du tribunal de Milan concernant Luca Volonté, ancien président du groupe PPE à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).
Ali Hassanov a souligné que le verdict du tribunal de Milan en date du 13 février 2018 avait confirmé que les informations diffusées, au milieu de l'année dernière, via le Projet de rapport sur la criminalité organisée et la corruption (OCCRP), institution créée à des fins non transparentes et bien connues par des centres et des réseaux anti-azerbaïdjanais, étaient sans fondement, partiales et visaient à dénigrer la saine image internationale de l’Azerbaïdjan.
Il convient de noter qu’avec de nombreuses informations fausses, les centres et les réseaux anti-azerbaïdjanais tentaient de mettre au pilori l’Etat d’Azerbaïdjan, les personnalités connues ayant une attitude amicale envers ce pays et exprimant des opinions positives sur lui, dont les hommes publics et politiques, les experts et les journalistes. Ce n’est pas un hasard qu'à l'époque, l’article biaisé de l’OCCRP intitulé «La machine à blanchir d'Azerbaïdjan» avait rapidement été diffusé par les médias mondiaux, les organismes officiels de différents pays s’étaient intéressés à cette question et une enquête spéciale avait été ouverte contre les personnalités dont les noms y avaient été mentionnées, y compris Luca Volonté, ancien président du groupe PPE à l'APCE qui avait prétendument reçu 2 millions 640 mille dollars de l’Azerbaïdjan.
Je tiens à rappeler qu’à l’époque, nous avions déclaré que ces prétentions publiées par l’OCCRP étaient partiales, sans fondement et de caractère provocateur, faisaient partie de la campagne de diffamation organisée par certains milieux contre l’Azerbaïdjan. Apparemment, l'enquête objective du tribunal de Milan l'a confirmé sans équivoque.
A.Hassanov a fait savoir que le gouvernement azerbaïdjanais possédait assez d’informations sur les organisateurs et les exécuteurs de ce genre de campagne de diffamation menée afin de dénigrer l’image de l’Etat et de ses partenaires, et il n’avait pas l’intention de se satisfaire du verdict du tribunal de Milan. «Nous voulons entamer, d’une manière appropriée, des procédures juridiques contre ceux qui participent dans ces actes odieux. Nous considérons que ceux qui organisent des campagnes contre différents Etats, organismes et personnes à l’échelle internationale, sous couvert de démocratie et de liberté d’expression, doivent comprendre et assumer pleinement leur responsabilité», a-t-il conclu.