POLITIQUE
Ali Hassanov : L’attitude du Département d’Etat américain vis-à-vis de la situation en Azerbaïdjan est encore tendancieuse comme toujours
Bakou, 23 avril, AZERTAC
L’assistant du président azerbaïdjanais pour les affaires publiques et politiques, Ali Hassanov, s’est exprimé dans sa déclaration à l'AZERTAC au sujet des revendications relatives à l’Azerbaïdjan reflétées dans le rapport annuel du Département d’Etat américain concernant la situation des droits de l’homme dans les pays du monde.
Selon Ali Hassanov, le rapport montre que l'attitude du Département d'Etat américain vis-à-vis des événements se déroulant dans la vie socio-politique, socio-économique et culturelle de l'Azerbaïdjan est encore tendancieuse comme toujours. La méthodologie de préparation du rapport repose sur le principe de constatation d’un, parfois de quelques faits concrets concernant chaque question, leur description partiale, conforme aux intérêts de certains milieux politiques, d’obtention d’un résultat pertinent et de sa généralisation dans toute la sphère. Une telle approche, ainsi que le manque de sources, la référence aux «experts», aux «militants», aux «représentants d'ONG» et à ce genre de «sources» mystérieuses mettent gravement en doute l'objectivité et la transparence du rapport.
Ali Hassanov a noté que toutes les élections en Azerbaïdjan, celles de 2013 y comprises, avaient été démocratiques, justes et transparentes conformément aux normes internationales et à la législation azerbaïdjanaise, avaient reflété la volonté du peuple. Ce fait s’est reflété également dans les déclarations et les rapports des nombreux groupes d'observateurs étrangers et internationaux.
L'Azerbaïdjan est un Etat démocratique, l’activité indépendante des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire a été assurée dans le pays conformément aux normes constitutionnelles. Par conséquent, nous n'acceptons pas les allégations partiales qui humilient les branches du pouvoir, les différents organes publics sur la base des «faits» suspects, et les qualifions de considérations subjectives sans motifs sérieux.
Toutes les normes démocratiques, y compris les libertés de parole et d'information, celle de rassemblement et le pluralisme d’opinion, ont été assurées en Azerbaïdjan. Il existe des centaines de médias dans le pays et de nombreux journalistes sont entièrement libres. Le nombre d'utilisateurs dans les réseaux sociaux atteint 3 millions, 80% de la population étant des utilisateurs d'Internet dans le pays. Aujourd'hui, plus de 3000 ONG opèrent en Azerbaïdjan et apportent une contribution au développement de tous les domaines de la vie publique à travers leurs initiatives et leurs actions pratiques. Par conséquent, les allégations relatives à la restriction des activités des institutions de la société civile dans le rapport ne suscitent que le regret.
Les élections présidentielles du 11 avril 2018 ont confirmé le niveau satisfaisant de la culture électorale dans la vie sociopolitique de l'Azerbaïdjan, ainsi que le niveau de participation des partis aux processus politiques. Comme en Europe et en Amérique, les groupes politiques marginalisés sont niés par la société en Azerbaïdjan aussi et perdent de plus en plus leur capacité à réaliser leurs ambitions. Ce n'est pas un manque de système politique en Azerbaïdjan, mais plutôt un avantage important qui assure la sécurité, la stabilité et la tolérance dans la société. Malheureusement, dans le rapport du Département d'État américain, ces problèmes se reflètent aussi inversement proportionnel et des résultats indésirables se présentent.
En ce qui concerne les «prisonniers politiques», les «pressions», les «arrestations» et autres allégations similaires dans le rapport, nous pensons que les pays occidentaux connaissent beaucoup plus de faits semblables. Si ces faits sont interprétés sur la même méthodologie par le Département d'Etat, on peut imaginer les conséquences ...