ECONOMIE
Le consortium TAP et l’opérateur de l'interconnecteur Grèce-Bulgarie signent un accord de coopération
Bakou, 29 juin, AZERTAC
Le consortium TAP et ICGB AD, opérateur de l'interconnecteur Grèce-Bulgarie, ont signé un accord de coopération.
L’accord qui couvre les aspects commerciaux et techniques a été signé en marge de la cinquième réunion du groupe de haut niveau pour la connectivité gazière pour l’Europe centrale et du Sud-Est (CESEC), organisée à Sofia le 29 juin.
Miguel Arias Cañete, commissaire européen à l'énergie et au changement climatique, Temenoujka Petkova, ministre bulgare de l'Energie, et d'autres fonctionnaires grecs et bulgares ont été présents à la réunion.
Il est à noter que l’interconnecteur Grèce-Bulgarie acheminera le gaz naturel azerbaïdjanais à extraire du gisement de Chahdeniz-2 vers la Bulgarie. En septembre 2013, la société Bulgargaz EAD a signé un contrat pour une durée de 25 ans sur l’achat d’un milliard de m3 de gaz par an dans le cadre de l’exploitation du gisement de Chahdeniz-2. A partir de 2020, la Bulgarie recevra par ce gazoduc 1 milliard de m3 de gaz azerbaïdjanais.
Pour rappel, les bases du gazoduc TAP ont été jetées le 17 mai 2016 à Thessalonique, en Grèce. Le gazoduc Transadriatique, long d'environ 878 km (550 km en Grèce, 215 km en Albanie, 105 km sous la mer Adriatique, 8 km en Italie), ayant un diamètre de 48 pouces (38 pouces dans la partie souterraine), se joindra au gazoduc transanatolien (TANAP) à Kipoi, village grec situé à la frontière turco-grecque. Le projet TAP prévoit l'acheminement du gaz extrait du gisement de Chahdeniz-2 vers le Sud de l'Italie, ensuite vers l'Europe de l'Ouest, via la Grèce et l'Albanie en passant à travers la mer Adriatique.
Le conseil d'administration de la Banque européenne d'investissement a ratifié le 6 février le financement d'un montant de 1,5 milliard d'euros pour le gazoduc TAP qui passera à travers la Grèce, l'Albanie et sous la mer Adriatique avant de rejoindre les côtes de l'Italie du Sud où il sera connecté au réseau de gaz naturel de l'Italie. Ce projet fait partie du Corridor gazier Sud et est une initiative lancée par le Conseil de l'Europe, la Commission européenne et le Parlement européen dans le cadre de la politique énergétique de l'Union européenne.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) prévoit d'allouer cette année des prêts d'un montant de 1,2 milliard d'euros au gazoduc transadriatique (TAP). Le montant attendu sera de l'ordre de 500 millions d'euros en prêt direct et jusqu'à 700 millions d'euros en prêt syndiqué. La décision finale devrait être prise vers le milieu de l'année.
Environ 70% des travaux ont été effectués. 610 km de tubes du tronçon de Grèce et d'Albanie, long de 765 km, ont été enfouis.
La construction de deux stations de compression, la première à Kipoi, en Grèce, et la deuxième à Fier, en Albanie, est poursuivi. En plus, une station de mesure est en cours de construction non loin de la région de Bilisht, dans l'est de l'Albanie.
Le tronçon sous-marin du gazoduc sera construit en 2018-2019.
Considérée comme la plus grande chaîne de gazoducs en construction dans le monde entier, le Couloir gazier Sud, long d'environ 3.500 km, se compose du gazoduc du Caucase du Sud, du gazoduc transanatolien (TANAP) et de celui Transadriatique (TAP) qui devront acheminer le gaz extrait du gisement de Chahdeniz de l'Azerbaïdjan vers le marché mondial.
Le gazoduc Transadriatique, long d'environ 878 km (550 km en Grèce, 215 km en Albanie, 105 km sous la mer Adriatique, 8 km en Italie), ayant un diamètre de 48 pouces (38 pouces dans la partie souterraine), se joindra au gazoduc transanatolien (TANAP) à Kipoi, village grec situé à la frontière turco-grecque. Le projet TAP prévoit l'acheminement du gaz extrait du gisement de Chahdeniz-2 vers le Sud de l'Italie, ensuite vers l'Europe de l'Ouest, via la Grèce et l'Albanie en passant à travers la mer Adriatique. La capacité initiale du TAP, qui sera mis en service en 2020, sera de 10 milliards de m3 par an.
Les actionnaires du projet TAP sont : BP (20 %), Socar (20 %), Snam (20 %), la Belge Fluxys (19 %), l'Espagnole Enagás (16 %) et la Suisse Axpo (5 %).