POLITIQUE
Ferenc Papcsak : L’occupation des territoires d’Azerbaïdjan par l’Arménie est en contradiction avec le droit international
Bakou, 14 décembre (AZERTAC). Le Cercle européen d’Azerbaïdjan a interviewé Ferenc Papcsak, membre de l’Assemblée nationale hongroise, vice-président du groupe d’amitié Hongrie-Azerbaïdjan, sur le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh.
F. Papcsak a noté qu’il était impossible d’éviter les engagements découlant des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le Haut-Karabagh et sept régions adjacentes sont les territoires de l’Azerbaïdjan reconnus par la communauté internationale. L’occupation des territoires d’Azerbaïdjan par l’Arménie est en contradiction avec le droit international. Cela donne raison de revendiquer le retrait complet des forces armées arméniennes du Haut-Karabagh et de sept régions avoisinantes.
Le vice-président du groupe d’amitié a déclaré que la communauté internationale réclame le retrait des troupes armées arméniennes des territoires occupés de l’Azerbaïdjan il y a déjà 20 ans. Mais, il n’y a aucun résultat. Au contraire, la volonté de l’Arménie de rouvrir l’aéroport de Khodjaly au Haut-Karabagh et les soi -disant élections présidentielles dans les territoires occupés irritent la communauté internationale. L’Union européenne a déclaré à plusieurs reprises que ces «élections» étaient un obstacle pour la communauté internationale s’occupant du règlement de ce conflit par des moyens pacifiques.
Condamnée par les résolutions n°822, 853, 874 et 884 adoptées par le Conseil de Sécurité de l’ONU en 1993, la politique d’agression de l’Arménie a été évaluée en tant que violation du droit international selon l'article 2 de la Charte des Nations Unies, a-t-il ajouté.
«Le Haut-Karabagh était une partie intégrante de la République d’Azerbaïdjan. En 2005, le Conseil de l’Europe a adopté une résolution à cet égard. En 2010, le Parlement européen a exigé le retrait des troupes armées arméniennes des territoires occupés de l’Azerbaïdjan. Cette revendication est toujours en vigueur. L’Union européenne et ses partenaires, doivent faire tous leur possible pour mettre fin au problème territorial en Haut-Karabagh et dans d’autres régions occupées» a-t-il conclu.