POLITIQUE
Le grand défi et la mission du salut du dirigeant
Bakou, 4 mai, AZERTAC
Depuis une centaine de jours, le monde mène une lutte pour la survie face à un ennemi invisible - le coronavirus. Des mesures de confinement sérieuses sont prises. Les frontières sont fermées, les vols suspendus. Tous les événements de masse et les compétitions sportives ont été annulés. Les rues et les places bondées, les parcs et les ruelles sont désertés. La moitié de la population mondiale, environ 4 milliards de personnes sont confinés.
Cependant, le nombre de cas de contamination au coronavirus et de décès augmente de jour en jour. Les chiffres qui changent d'une heure à l'autre montrent le grand défi auquel l'humanité est confrontée, la tragédie des millions de personnes. Les pertes sont différentes, elles varient d'un continent à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une ville à l'autre. Une comparaison des chiffres témoigne de l'efficacité de la lutte contre le virus par pays. L'Azerbaïdjan est figure parmi les pays exemplaires.
Grâce à la prévoyance du président Ilham Aliyev, les bonnes décisions prises juste à temps ont permis de minimiser les pertes. L'État fournit un soutien social maximal aux couches les plus différentes de la population. Ce n'est pas un hasard si l'Azerbaïdjan figure parmi les pays les plus efficaces dans la lutte contre le coronavirus.
Il s'agît du COVID-19, qui ébranle le monde, de la stratégie de lutte du président azerbaïdjanais et de l'État d'Azerbaïdjan face à la pandémie, ainsi que des moments importants des jours difficiles que nous vivons.
Les cent jours qui ont ébranlé le monde
Afin d'évaluer de manière réaliste les mesures prises dans notre pays pendant la pandémie, les avantages de l'approche stratégique du président azerbaïdjanais face au problème, il est nécessaire d'examiner les événements qui se sont produits dans le monde et dans notre pays au cours des 100 derniers jours. Autrement dit, un problème global nécessite un point de vue global.
Les premières informations sur la maladie causée par le nouveau coronavirus ont été diffusées le 31 décembre dernier. Bien que la maladie soit devenue une épidémie peu après, le monde ignorait ce qui se passait. Le monde aurait oublié pour un instant sa mondialisation, ce qui lui a coûté très cher. Il s'agît de la vie de plus de 3,5 millions de personnes infectées et d'environ 250 000 morts. Depuis près d'une centaine de jours, les gens luttent contre le virus et personne ne sait exactement quand il prendra fin.
Chaque État a sa propre politique, soit une approche « nationale », concernant la pandémie. À cet égard, il convient de rappeler une opinion exprimée par la première vice-présidente azerbaïdjanaise Mehriban Aliyeva dans son appel à la nation : « Les douleurs et les souffrances ne connaissent pas de frontières ».
Comme l'a dit Mme Mehriban Aliyeva, « même les pays les plus développés avec des budgets de santé estimés à des milliards, un énorme potentiel scientifique et intellectuel et des technologies avancées n'ont pas pu empêcher la propagation de l'épidémie ». En effet, la maladie se propage si rapidement qu'elle peut effondrer le système de santé de n'importe quel pays. Nous voyons que dans certains pays développés, les hôpitaux sont surpeuplés, les patients sont placés dans les couloirs et les opportunités pour le traitement sont épuisées. Il y a eu des pays qui ont dû faire des choix entre les patients. Des centaines de personnes ont été abandonnées dans des maisons de repos.
Sans doute, si la situation était devenue incontrôlable, nous aurions fait face à un sort similaire. De plus, le virus avait déjà atteint notre voisinage. L'épidémie pourrait éclater à tout moment dans les régions frontalières animées.
Les mesures prises par le gouvernement azerbaïdjanais à ce moment-là et plus tard, les décisions prises ont montré que la situation est sous le contrôle du président. Il suit de près le déroulement des événements, les risques sont étudiés et évaluées précisément.
La stratégie cohérente, qui vise la vie humaine, a également rétabli la confiance dans les médecins azerbaïdjanais
La lutte contre le coronavirus est parfois comparée à une guerre. Dans chaque guerre, un commandant possède une stratégie de combat et des tactiques précises. Mais, dans le cas présent, c'est difficile : d'une part, l'ennemi est invisible, de l'autre, la situation évolue rapidement.
Malgré cette complication, la vision stratégique du président Ilham Aliyev et les décisions clairvoyantes fondées sur l'évaluation des risques ont conduit à l'objectif principal - prévenir la propagation du virus et briser les chaînes de transmission. « La priorité pour nous est la santé, la vie et la protection sociale des gens », a déclaré le président de l'Azerbaïdjan dont la politique l'avait visé dès les premiers jours de la pandémie. Grâce à des mesures préventives strictes, la situation a rapidement été maîtrisée. Une tendance positive a été observée dans le nombre de personnes infectées et guéries. La santé azerbaïdjanaise, y compris le personnel soignant, ont démontré leur capacité à faire face aux épreuves difficiles.
Il est posible de voir clairment la capacité de l'Azerbaïdjan à faire face à la maladie COVID-19 en comparant les cas d'infection et de décès. L'Azerbaïdjan a confirmé jusqu'à présent 1932 personnes infectées par le coronavirus, dont 1441 sont sorties guéries de l'hôpital et 25 sont décédées. L'Azerbaïdjan est l'un des rares pays où les taux d'infection et de décès par habitant sont les plus bas.
La prévoyance, les décisions judicieuses du président azerbaïdjanais, l'évaluation correcte des risques, la solidarité de notre peuple ont permis d'empêcher les pires évolutions et ont rétabli la confiance dans les médecins azerbaïdjanais.
Les décisions judicieues et la solidarité nationale empêchant le risque de l'épidémie
Le premier cas de contamination au coronavirus en Iran a été annoncé le 19 février, et depuis lors, de nouvelles règles d'entrée ont été introduites aux points de passage frontaliers de Bilessouvar et Astara, et les restrictions ont été durcies en fonction de la situation. D'un commun accord, les frontières avec l'Iran ont été fermées le 29 février et les jours suivants avec la Géorgie, la Turquie et la Russie voisines. L'Azerbaïdjan a été l'un des premiers pays à avoir fermé ses frontières.
Un quartier général chargé de la lutte contre le virus a été mis en place le 27 février auprès du Cabinet des ministres pour gérer la situation à partir d'un centre unique et opérer ensemble.
En première étape, le processus d'enseignement a été suspendu dans tous les établissements scolares à partir du 3 mars. Les jours suivants, selon la situation, certaines mesures de confinement ont été appliquées et un régime spécial de confinement a été déclarée dans le pays. Enfin, le 30 mars, il a été décidé de prendre des mesures supplémentaires pour empêcher la propagation du COVID-19 en Azerbaïdjan.
Les mesures de lutte contre le coronavirus sont efficaces et la situation s'améliore d'un jour à l'autre. Enfin, la décision tant attendue a été prise. Dès le 27 avril et le 4 mai, les restrictions de confinement ont été progressivement assouplies.
La contribution globale à la lutte contre le coronavirus et l'expérience exemplaire
Le président azerbaïdjanais a également avancé l'initiative de tenir un sommet sur « Nous nous unissons contre le COVID-19 » en format du groupe de contact du Mouvement des non-alignés. Cette initiative, soutenue unanimement et appréciée par les États membres, constitue un autre exemple du leadership de l'Azerbaïdjan dans la coopération internationale contre le coronavirus.
L'Azerbaïdjan fait preuve de solidarité envers les pays touchés par la pandémie. Le Centre Heydar Aliyev a projeté sur son bâtiment les drapeaux de l'Italie, de l'Espagne, des Etats-unis, de la Turquie, de la Géorgie et d'autres pays, ce qui a été qualifié de bienveillance.
L'Azerbaïdjan coopère étroitement avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis les premiers jours de la pandémie. Il a alloué 5 millions de dollars à l'OMS.
L'Azerbaïdjan a mis en place le Fonds de soutien à la lutte contre le coronavirus, auquel l'État a initialement alloué 20 millions de manats. Le président Ilham Aliyev et la première dame Mehriban Aliyeva ont fait don de leur salaire annuel au fonds. Plus tard, cette initiative s'est élargie et a donné un nouveau souffle aux traditions bienveillantes du peuple azerbaïdjanais.
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Tout au long de l'histoire, la volonté politique et la prévoyance des leaders ont sauvé les nations des situations difficiles et des crises. La tâche promordiale de chaque leader pendant les grands défis est la mission du salut.
Rappelez-vous qu'en 1993, Heydar Aliyev, en tant que leader national, a sauvé l'Azerbaïdjan de la menace de destruction. Ilham Aliyev, successeur politique de notre leader national, accomplit maintenant cette mission avec confiance et succès en période de pandémie. Le coronavirus, nous le vaincrons aussi. Bien sûr, toujours ensemble !
Aslan Aslanov
President du Conseil d'administration de l'AZERTAC
Vice-président de l'OANA