POLITIQUE
Le ministre azerbaïdjanais des affaires étrangères est intervenu à l’Institut chinois des études internationales
Pékin, 2 juillet (AZERTAC). Le ministre des Affaires étrangères de la République d’Azerbaïdjan, Elmar Mammadyarov, est intervenu sur le thème «Les priorités de la politique étrangère de la République d’Azerbaïdjan» à l’Institut chinois des études internationales, mercredi 2 juillet, dans le cadre de sa visite dans ce pays.
Le ministre Elmar Mammadyarov a donné des informations détaillées sur les priorités de la politique étrangère, le modèle du développement économique réussi de l’Azerbaïdjan, les réformes politiques, économiques et sociales, les projets d’infrastructure en cours de réalisation.
En parlant de l’importance stratégique de la situation géographique de l’Azerbaïdjan, Elmar Mammadyarov a souligné que la situation géographique, les facteurs géopolitiques et géostratégiques jouaient un rôle important dans la formation des orientations de la politique étrangère de l’Azerbaïdjan.
En abordant les projets de transports et de communications réalisés à l’initiative de l’Azerbaïdjan dans la région, le ministre a mis en valeur l’importance de la ligne de chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars, se disant convaincu que ce projet ferait naître des opportunités propices à l’accroissement du chiffre d’affaires et à l’amélioration du bien-être des peuples de la région.
Elmar Mammadyarov a dit que l’Azerbaïdjan avait des indicateurs de développement durable, faisant savoir que l’économie de son pays était qualifiée de stable et de saine dans les rapports des institutions financières comme le Fonds monétaire international, la Banque mondiale. Il a également donné des informations sur le Concept de développement «Azerbaïdjan 2020 : regard sur l’avenir».
En parlant des lourdes conséquences du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh, Elmar Mammadyarov a accentué que les quatre résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, exigeant le retrait immédiat, sans réserve et complet des forces armées arméniennes des territoires occupés de l’Azerbaïdjan n’étaient toujours pas accomplies par Erevan.
Le ministre des affaires étrangères a répondu aux questions des participants concernant le conflit du Haut-Karabagh, les relations de l’Azerbaïdjan avec les pays de la région et l’union européenne, la situation au Proche-Orient et en Asie centrale, la position de son pays concernant les processus globaux et régionaux.