POLITIQUE
Le président azerbaïdjanais : La plate-forme 3+3 proposée par le président Recep Tayyip Erdogan serait le meilleur moyen de la paix dans la région
Bakou, 28 septembre, AZERTAC
Quant à la normalisation des relations Arménie-Turquie, nous voulons bien sûr la paix dans toute la région. Je pense que la plate-forme 3+3 proposée par le président Recep Tayyip Erdogan serait le meilleur moyen d'y parvenir, a estimé le président Ilham Aliyev dans son entretien accordé à l’agence turque Anadolu.
Le chef de l’Etat a dit : « Mais l'Arménie ne l'accepte pas encore. Maintenant, c'est le président de la Turquie qui l'exprime. L'Arménie a une opportunité. Et l'Azerbaïdjan l'a soutenue, la Russie l'a soutenue, l'Iran l'a soutenue, mais l'Arménie s'y oppose. L'Arménie, qui s'y oppose, déclare désormais vouloir normaliser ses relations avec la Turquie. Si vous souhaitez normaliser les relations, répondez d'abord positivement à cette proposition. Sinon, il y a là encore une contradiction. Il y a un malentendu. Si les déclarations officielles faites par l'Arménie sont conformes à la vraie politique, elles seront évidemment plus faciles à analyser. »
Le président azerbaïdjanais a souligné que la constitution de l’Arménie avait une revendication territoriale à l'encontre de la Turquie et qu’elle devrait y renoncer. « Premièrement, ils doivent réétudier et faire accepter leur constitution. Comment un pays impuissant et complètement détruit comme l'Arménie peut-il revendiquer un territoire contre un pays géant comme la Turquie ? C'est quelque chose de maladie mentale. Ils doivent abandonner leurs revendications contre l'Azerbaïdjan et la Turquie. Ils doivent normaliser leurs relations avec l'Azerbaïdjan et je suis sûr que la partie turque est toujours favorable à la paix et à une large coopération dans la région », a ajouté Ilham Aliyev.
Il y a des signaux très positifs en provenance de Turquie. Mais en Arménie, cela doit être évalué correctement. Mais malheureusement, les signaux positifs donnés par l'Azerbaïdjan au cours des deux dernières années avant la Deuxième Guerre du Karabagh y ont été mal compris. Comme une faiblesse, comme une fragilité, alors que nous ne voulions pas que du sang soit versé. Nous connaissions notre force. Nous savions que nous pouvions résoudre le problème par la force. L'Arménie, en revanche, n'y croyait pas. Il n'est toujours pas trop tard. Elle doit saisir correctement la réalité nouvellement formée, effectuer les démarches en fonction de cette réalité, regarder la carte pour y trouver sa propre place, si elle peut la trouver bien sûr, car c'est un point dans la carte. Dans ce cas, une coopération à grande échelle dans la région peut être possible, a déclaré le président azerbaïdjanais.