Adresse du Président de la République Ilham Aliyev VIDEO
AzerTAg.az
- Chers frères et sœurs.
Aujourd'hui, l’Azerbaïdjan célèbre le 100ème anniversaire de la naissance du Leader national Heydar Aliyev. Comme vous le savez, l’an 2023 a été déclaré Année Heydar Aliyev par mon décret. Du début de l’année à ce jour et jusqu’à la fin de l’année, de nombreux événements ont été organisés et continueront d’avoir lieu tant sur territoire azerbaïdjanais que dans différents pays. L’Azerbaïdjan vénère la mémoire de son fils éminent.
J’aurais aussi pu faire ce discours de félicitations depuis Bakou. Mais je pensais que je devrais être ici aujourd’hui, je devrais être à Choucha, je devrais être devant ce bâtiment. Choucha est le symbole de notre Victoire, la couronne de notre Triomphe. Lorsque Choucha a été libérée de l’occupation, les héroïques soldats azerbaïdjanais m’ont présenté un rapport sur la libération de Choucha depuis cette place. Le drapeau azerbaïdjanais a été hissé sur le toit de ce bâtiment et la libération de Choucha a constitué le cœur de notre victoire historique. Comme vous le savez, un jour plus tard, l’Arménie a signé l’acte de capitulation.
Depuis le début de l'année, de nombreux événements et discussions liés à la vie et aux activités du Leader national ont eu lieu. En même temps, nous devons profiter de ces célébrations d’anniversaire pour clarifier nos perspectives d’avenir. Je suis au Karabagh et au Zenguézour oriental depuis le 2 mai, et de nombreux événements ont eu lieu ici. La première pierre de dix villages a été posée, il y a eu de nombreuses cérémonies d’ouverture. Ayant été ici au Karabagh et au Zenguézour oriental depuis environ 10 jours maintenant, je peux constater à nouveau que le Karabagh et le Zenguézour oriental sont en train de renaître, des routes, des ponts, des tunnels, des centrales électriques, des barrages d’eau, des écoles, des hôpitaux, des bâtiments résidentiels, des mosquées sont en cours de construction, reconstruites ou rénovées, les lignes électriques sont implantées. Les intérêts du peuple azerbaïdjanais constituent la base de tout ce travail créatif.
Le plus grand rêve du Leader national Heydar Aliyev était de voir Choucha, le Karabagh et le Zenguézour libérés. Nous avons réalisé son rêve et celui de tout le peuple azerbaïdjanais, de tous les Azerbaïdjanais du monde.
Heydar Aliyev a fidèlement servi son peuple natal à tout moment. Dans les années 1969-1982, pendant la période de la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan, il a conduit l’Azerbaïdjan des positions les plus arriérées aux plus avancées. Le potentiel industriel et économique de l'Azerbaïdjan indépendant n’a été établi qu’au cours de ces années. Ce sont les cadres formés notamment pendant ces années qui ont contribué au développement global de l'Azerbaïdjan indépendant et qui le font encore aujourd’hui.
En tant que membre du Bureau politique du Parti communiste de l’Union soviétique et premier vice-président du gouvernement soviétique dans les années 1982-1987, Heydar Aliyev a toujours accordé une grande attention à l’Azerbaïdjan. Grâce à ce soin et à cette attention, l’Azerbaïdjan s’est développé avec succès au cours de ces années. Une fois qu’Heydar Aliyev a quitté la scène politique, les tragédies du peuple azerbaïdjanais ont commencé. En 1987, moins de deux semaines après sa démission, les nationalistes arméniens et leurs protecteurs au sein du gouvernement soviétique ont soulevé la question d’enlever l’ancienne Province autonome du Haut-Karabagh de l’Azerbaïdjan pour l’annexer à l’Arménie. Les tragédies du peuple azerbaïdjanais ont commencé ce jour-là.
Pas de doute que si Heydar Aliyev avait été au pouvoir, les nationalistes arméniens n'auraient jamais osé recourir à ces actions viles. Les nationalistes arméniens et les traîtres représentés dans le gouvernement azerbaïdjanais de l’époque ont en fait uni leurs forces et mené une vilaine campagne de diffamation contre Heydar Aliyev. La force, la sagesse d’Heydar Aliyev et, en général, le facteur Heydar Aliyev protégeaient l’Azerbaïdjan comme un bouclier.
Bien qu'il soit resté à l'écart de toute activité politique, le Leader national a toujours vécu avec les intérêts de l’Azerbaïdjan, son cœur battant pour l’Azerbaïdjan, et dans les moments difficiles pour notre peuple, après la tragédie du 20 janvier, il a transmis la voix de la justice de notre peuple au monde. Le 21 janvier, il s’est rendu au bureau de la Représentation permanente de l’Azerbaïdjan à Moscou. Il a fait entendre sa voix, condamné cet acte sanglant du gouvernement soviétique et des dirigeants de l’Union soviétique, et a fait une déclaration au monde au sujet de ce massacre. J’étais là avec lui. Je me souviens bien de ce jour-là. C’était à la fois une journée tragique, mais en même temps, c’était une journée glorieuse. Les Azerbaïdjanais vivant à Moscou se sont rassemblés devant le bureau de la Représentation permanente. Lorsqu’Heydar Aliyev s’est approché du bâtiment, il a semblé qu’un couloir s’ouvrait devant lui. Bien qu’il ait été démis de ses fonctions, une vilaine campagne a été menée contre lui par les dirigeants azerbaïdjanais de l'époque et dans les médias soviétiques, mais il vivait toujours comme un grand leader dans le cœur du peuple azerbaïdjanais.
Après ce discours historique, l'effondrement de l’Union soviétique était encore à environ deux ans, et personne n’aurait pu penser que l'Union soviétique s'effondrerait après deux ans, donc cette déclaration a demandé un courage énorme, elle a exigé un vrai patriotisme - bien sûr, après cette déclaration, la machine répressive de l'Union soviétique a lancé une attaque massive contre Heydar Aliyev. Pour lui il n’était plus possible de rester à Moscou. Quelques mois plus tard, en juillet 1990, il quitta Moscou pour Bakou, mais les dirigeants azerbaïdjanais de l’époque pensaient que même cela était trop pour lui. Son facteur, le fait qu’il soit un leader fort, semble les avoir profondément inquiétés et, à la suite de la pression exercée sur lui, il est allé dans sa ville natale, Nakhtchivan, et a commencé à y vivre.
Le Nakhtchivan traversait lui aussi des moments difficiles. Le Nakhtchivan était dans un blocus complet. En général, il y avait des menaces importantes pour la survie future du Nakhtchivan. Les Arméniens prévoyaient de s’emparer du Nakhtchivan, tout comme ils prévoyaient aussi de s’emparer du Karabagh. Envahir le Nakhtchivan faisait partie de leurs plans. Heydar Aliyev a protégé le Nakhtchivan de l’invasion. Les ennemis arméniens ont été mis remis à leur place et le Nakhtchivan a survécu ; et même s’il était en difficulté et bloqué, il ne s’est pas incliné, il est resté debout.
La période du Nakhtchivan est d’une grande importance pour les activités ultérieures d’Heydar Aliyev. Le peuple l’a choisi comme dirigeant, et ce fut une véritable célébration de la démocratie. Le gouvernement azerbaïdjanais, à la fois les autorités communistes et soi-disant démocratiques, a fait tout son possible pour écarter Heydar Aliyev du Nakhtchivan. Le Nakhtchivan pouvait à peine respirer sous le blocus, mais ils commettaient des provocations, envoyaient des parachutistes au Nakhtchivan et tentaient un coup d’État. C'était comme s’ils voulaient aussi que le Nakhtchivan soit occupé. Cependant, le peuple ne l’a pas permis. Il s’est étroitement uni autour de son dirigeant, et je tiens à dire encore une fois que c’est précisément grâce à la détermination et à l'activité d’Heydar Aliyev que les terres du Nakhtchivan n’ont pas été soumises à l'occupation arménienne.
Le chemin menant à l’indépendance a commencé par le Nakhtchivan. C’est à l’initiative d’Heydar Aliyev que le drapeau tricolore de la République démocratique d’Azerbaïdjan a été approuvé comme drapeau national lors de la session de l’Assemblée suprême du Nakhtchivan. Les mots « socialiste soviétique » ont été supprimés du nom de la République socialiste soviétique autonome du Nakhtchivan et la division motorisée, qui était une unité militaire de l’Union soviétique puis de la Russie, a été retirée du Nakhtchivan. Heydar Aliyev a quitté les rangs du Parti communiste de l’Union soviétique, qu’il avait servi pendant de nombreuses années et, donc le chemin menant à l’indépendance a en fait commencé par le Nakhtchivan.
Dans le même temps, Le système politique moderne de l’Azerbaïdjan est également associé au nom d’Heydar Aliyev. La création du Parti Nouvel Azerbaïdjan au Nakhtchivan en novembre 1992 et l’élection d’Heydar Aliyev à la tête du parti ont conduit à la mise en place d’un système politique moderne en Azerbaïdjan. Car le Parti Nouvel Azerbaïdjan a été créé en tant que parti d’opposition - opposé au pouvoir antinational de l’époque. La création du Parti Nouvel Azerbaïdjan a retenti dans tout l’Azerbaïdjan. Il y avait un afflux de personnes de différentes régions de l’Azerbaïdjan qui voulaient rejoindre le parti. En peu de temps, le Parti Nouvel Azerbaïdjan est devenu la principale force politique en Azerbaïdjan, et c’est toujours le cas aujourd’hui.
Malheureusement, le problème du Karabagh n’était toujours pas résolu. Ceux qui étaient au pouvoir n'étaient préoccupés que par leurs intérêts personnels. Ils se livraient au pillage, au vol, à l'arbitraire, à l'anarchie et au chaos, des terres étaient perdues et le gouvernement Front populaire-Musavat de l'époque vendait du carburant à l'Arménie. Voyez à quel point ces gens haïssaient leur propre nation, même dans ces jours difficiles, ils recouraient à ces actions viles pour se remplir les poches. Ils ont même ouvert la voie à une guerre civile pour rester au pouvoir. Des terres étaient perdues et Choucha a été livrée à l’ennemi en raison de la trahison en mai 1992. Choucha est une forteresse imprenable. Tout le monde le sait. Ils ont quitté Choucha précisément pour arriver au pouvoir. Un mois après l'occupation de Choucha, le duo Front populaire azerbaïdjanais-Musavat est arrivé au pouvoir et a atteint son objectif. Après cela, nos tragédies ont augmenté encore davantage. Après l’occupation de Choucha, Latchine était également en grand danger, et dix jours plus tard, Latchine aussi a été occupée. En avril 1993, Kelbédjer aussi a été occupé, une liaison géographique s’est créée alors entre le Karabagh et l’Arménie.
C'est dans cette période difficile que le gouvernement de l'époque a versé du sang fraternel et déclenché une guerre civile pour rester au pouvoir et poursuivre son pillage. Et les gens se sont révoltés. Le peuple voulait Heydar Aliyev et a vu le chemin du salut en sa personne. Heydar Aliyev, qui est venu du Nakhtchivan à Bakou à la demande du peuple en cette période difficile, est devenu, au vrai sens du terme, le sauveur du jeune État indépendant d’Azerbaïdjan. Parce que notre indépendance disparaissait, nos terres se perdaient ; le séparatisme émergeait dans différents coins du pays, le pays était au bord de la désintégration et de nombreux groupes armés avaient pris le pouvoir ou différents organes gouvernementaux dans différentes directions. L’arbitraire, le vol, le chaos, l’anarchie - voilà à quoi ressemblait l'Azerbaïdjan en 1993. La jeune génération peut probablement l’apprendre maintenant dans les livres. Mais ceux qui ont été témoins de cette période se souviennent trop bien de ces jours et ne devraient jamais les oublier.
La confiance placée en Heydar Aliyev a une fois de plus démontré la sagesse du peuple azerbaïdjanais. Heydar Aliyev a été élu à la présidence de la République d'Azerbaïdjan en octobre 1993 à une large majorité des voix. De sérieuses réformes ont immédiatement été lancées. Des réformes ont été menées dans le domaine politique et toutes les libertés ont été garanties. La censure anti-démocratique appliquée par le duo Front populaire-Musavat a été abolie. L’Azerbaïdjan a ouvert ses portes au monde et l’isolement international a pris fin. Bien que nos terres aient été occupées, les activités ineptes du gouvernement précédent ont donné l’impression dans le monde que c’était en fait l’Azerbaïdjan qui était l’agresseur. En d’autres termes, un énorme effort diplomatique a été fait pour faire connaître la vérité sur le Karabagh à la communauté internationale. Les organisations internationales ont adopté des décisions et résolutions justes concernant l’occupation, ce qui a renforcé notre position.
Il était évident que l’avenir du pays ne pouvait être lié qu'aux investissements étrangers. Après tout, le trésor était vide, l’inflation s’est élevée à des milliers de pour cent, l’industrie a été entièrement paralysée et même l’industrie pétrolière et gazière s’est presque arrêtée. Dans de telles circonstances, attirer des investisseurs étrangers dans le pays et les convaincre exigeait un immense talent politique. Le Contrat du siècle, signé le 20 septembre 1994, est un autre tournant. Aujourd'hui, 75% du profit pétrolier constitue la part de l’Azerbaïdjan et renforce notre économie. L’État azerbaïdjanais n’a pas investi un seul manat dans le Contrat du siècle. Cependant, 75% du profit pétrolier revient à l’Azerbaïdjan. Aujourd’hui, des milliers de spécialistes nationaux ont été formés dans le cadre des opérations pétrolières et gazières menées en coopération avec des sociétés étrangères. Aujourd’hui, 90 % des personnes travaillant dans la mise en œuvre du Contrat du siècle sont des citoyens azerbaïdjanais, ce que nous avons posé comme condition lors de la signature du contrat. Du personnel capable de travailler dans n’importe quel domaine a été formé. Cela nous donne un énorme avantage concurrentiel.
Bien sûr, nos ennemis internes et externes ont également compris que l’Azerbaïdjan s’était déjà engagé dans la voie du développement. Ils n'allaient pas abandonner leurs mauvaises actions.
Deux semaines après la signature du Contrat du siècle, une tentative de coup d’État a eu lieu en Azerbaïdjan. Encore une fois, le facteur Heydar Aliyev et la confiance du peuple en lui ont contrecarré cette tentative. Plus de cent mille personnes se sont rassemblées sur la place Azadlig (Liberté) et ont exprimé leur soutien à leur dirigeant tandis que les éléments impliqués dans le coup d’État militaire s’étaient éparpillés. La situation était sur le point de se stabiliser lorsqu’un deuxième coup d’État a été tenté en mars 1995. Cette fois, le coup est venu d’une autre direction et a de nouveau ébranlé notre jeune État. Et pourtant, le peuple s’est rallié au Leader national et n’a pas non plus permis à cette tentative de réussir. En 1996, des tentatives supplémentaires ont été faites pour déstabiliser le pays, mais elles n’ont pas non plus donné de résultats. Ce n’est qu’après cela que la stabilité s’est établie dans le pays au vrai sens du terme. Nous avons maintenu cette stabilité depuis.
La stabilité est la principale condition préalable au développement et à la sécurité. Aujourd'hui, la stabilité a été perturbée dans de nombreux pays du monde. Des guerres, des conflits et des affrontements ont lieu, entraînant ces pays en arrière. C'est pourquoi chacun a bien vu dans l’exemple de l’Azerbaïdjan que là où il y a stabilité, il y a aussi paix et développement. Un dirigeant fort est nécessaire pour la stabilité. Le peuple azerbaïdjanais a choisi un dirigeant fort en la personne d’Heydar Aliyev, lui a confié son destin et ne s'est pas trompé. Le peuple azerbaïdjanais est sage, et il a pris à plusieurs reprises l’unique décision juste et sage dans les moments les plus difficiles.
Heydar Aliyev a apporté des contributions sans précédent en tant que président de l’Azerbaïdjan indépendant. Aujourd'hui, l’Azerbaïdjan progresse avec succès sur la voie qu'il a tracée. Son activité ici ne se limite pas aux seules réformes économiques. Le Leader national a eu un grand rôle dans la protection des valeurs nationales et morales. Il a joué un rôle majeur dans l’éducation de la jeune génération dans l’esprit du patriotisme. Le premier Forum de la Jeunesse s'est tenu en Azerbaïdjan en 1996 à l’initiative d’Heydar Aliyev. Depuis lors, les Forums de la Jeunesse se tiennent régulièrement. C’est la jeunesse qui a libéré le Karabagh et le Zenguézour, la jeunesse de cette époque-là et celle des 20 dernières années.
Heydar Aliyev était quelqu’un qui était très attaché à son peuple. C’est à son initiative que des mesures importantes ont été prises pour sauvegarder la langue azerbaïdjanaise. Des décrets pertinents ont été signés. Sauvegarder la langue azerbaïdjanaise signifie sauvegarder notre identité nationale. L’azerbaïdjanais est une langue très riche. La langue azerbaïdjanaise est la langue maternelle de plus de 50 millions de personnes dans le monde. C’est à l'initiative du Leader national que les démarches effectuées dans le domaine de la sauvegarde de notre langue maternelle se poursuivent, et doivent se poursuivre.
Heydar Aliyev a apporté une contribution exceptionnelle au domaine de la construction de l’armée. C’est à la suite de son activité qu’une armée régulière a été créée. Nos ressources financières étaient en fait limitées à cette époque, et il n'était pas possible d’allouer des fonds suffisants à l’armée. Car les problèmes du pays étaient graves, plus d’un million de personnes étaient sans abri et vivaient dans des conditions désastreuses. A l’initiative d’Heydar Aliyev, les premiers moyens entrant dans le Fonds pétrolier ont été dépensés pour améliorer les conditions de vie des anciens déplacés internes. Le premier camp de réfugiés a été construit avec ces moyens. Malgré le manque de fonds, des mesures très sérieuses ont été prises pour construire l’armée.
Aujourd'hui, l'Azerbaïdjan est devenu l'une des plaques tournantes du transport en Eurasie. Je voudrais vous rappeler qu'une conférence internationale importante sur le corridor de transport international Europe-Caucase-Asie s'est tenue en Azerbaïdjan à l'initiative de Heydar Aliyev. C'est au cours de ces années que la première pierre du projet que nous appelons aujourd'hui le « Couloir méridional » a été posée. Ainsi, le passage de ce couloir à travers le territoire de l'Azerbaïdjan a été convenu au cours de ces années. Cependant, certains ne le souhaitaient pas. Malheureusement, encore aujourd'hui, certains veulent exclure l’Azerbaïdjan de ce projet stratégique, mais leurs rêves resteront inassouvis.
Aujourd’hui, la stratégie pétrolière d’Heydar Aliyev nous permet de nous développer. Il nous permet de reconstruire le Karabagh et le Zenguézour. Le Contrat du siècle, signé en 1994, et l'accord sur le gisement de gaz à condensat de Chahdeniz, signé en 1996, sont aujourd'hui nos principaux moteurs économiques. Tout le monde peut voir à quel point le gaz azerbaïdjanais est important aujourd'hui.
L'importance géopolitique de notre pays s'est considérablement accrue. Aujourd'hui, le gaz azerbaïdjanais est transporté vers six pays. Si tout se passe comme prévu, le nombre de ces pays atteindra dix d'ici un an, puis couvrira une géographie encore plus large. Cela nous apporte à la fois des revenus et augmente notre réputation et influence politiques. La fondation de tout ce travail a été posée au cours de ces années. En tant que participant à tous ces projets, je le sais très bien. À cette époque, il y avait de nombreux mythes et rumeurs sur le potentiel pétrolier et gazier de l'Azerbaïdjan, qui existent encore aujourd'hui. Mais la vie a montré que tous ce que nous avons dit s’est réalisé dans la vie.
En d'autres termes, les contributions du Leader national à l'Azerbaïdjan et à son peuple sont sans précédent. Pendant les élections présidentielles de 2003, j'ai dit dans mon adresse à la nation que si on me faisait confiance, je resterais fidèle à la politique d’Heydar Aliyev. Le peuple azerbaïdjanais a cru en moi, j’ai tenu ma parole et je la tiendrai à l’avenir. Près de 20 ans se sont écoulés depuis 2003. Ces 20 ans ont été une période de développement et de progrès rapides. L’Azerbaïdjan se développera ainsi pendant de nombreuses années.
Notre stratégie à long terme est très claire et s’appuie sur les ressources nationales. Suivant la voie du Leader national, l’Azerbaïdjan a renforcé son indépendance nationale. Aujourd'hui, il y a un nombre limité de pays dans le monde qui peuvent mener des politiques étrangère et intérieure indépendantes. L'Azerbaïdjan est l’un de ces pays et aucune force extérieure ne peut nous influencer. Car nous avons une forte volonté, de fortes capacités, et en même temps, nous avons une armée forte. Nos ressources financières et notre situation matérielle nous permettent de vivre de nos propres ressources. Nous reconstruisons le Karabagh et le Zenguézour grâce à nos propres ressources.
L’indépendance est le plus grand atout, la plus grande bénédiction. Aujourd’hui, nous, tous les Azerbaïdjanais, célébrons avec fierté que nous vivons comme un pays indépendant dans le vrai sens du terme. La sécurité est garantie en Azerbaïdjan. Il y a la paix en Azerbaïdjan. Je veux dire encore une fois qu’il y a des guerres, des conflits et des affrontements dans toutes les parties du monde aujourd’hui, et nous le voyons tous les jours. L’Azerbaïdjan est un îlot de stabilité, un îlot de sécurité. C'est un grand atout, et le peuple azerbaïdjanais le sait très bien car nous avons vécu des moments difficiles dans les premières années de notre indépendance.
Toutes les libertés sont garanties en Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan est un pays démocratique. Le peuple azerbaïdjanais vit librement. Des représentants de toutes les nations et de toutes les confessions vivent en Azerbaïdjan comme une seule famille. C’est aussi un exemple pour le monde, et ce n'est pas seulement moi qui le dis. Ceci est reconnu par de nombreux experts, politiciens, hommes d'État et chefs d'organisations internationales qui sont étroitement impliqués dans cette question. Cette atmosphère unique renforce aujourd'hui notre pays.
Ici, au centre de la ville de Choucha, où je suis aujourd’hui, je tiens à dire à nouveau que nous nous tenons ici au prix du sang et de la vie de tous les peuples vivant en Azerbaïdjan. C’est un grand atout. Mais il y a des pays où il y a des conflits et des affrontements pour des raisons ethniques et religieuses. Il y a des pays où aucun représentant d’une autre nationalité ne peut vivre, comme par exemple en Arménie. Voyez l’Arménie – sa population comprend 99,9 % d’Arméniens. Ce nombre montre sa politique fasciste. Cependant, il y avait une époque où les Azerbaïdjanais et les représentants d’autres nationalités représentaient la majorité de la population de l’Arménie actuelle. Certains pays européens sympathisants de l’Arménie sont aujourd’hui submergés par l’islamophobie. Ils adoptent des lois, commettent des actes vils contre notre religion, brûlent le Saint Coran et restent discrets à ce sujet. Autrement dit, en disant cela, je veux souligner à nouveau que notre climat est unique. C’est notre mode de vie et, en même temps, c’est notre politique et notre force. C’est le cas aujourd’hui, et ce sera le cas à l’avenir. Ce n’est que dans ce cas que nous pourrons vivre dans la sérénité et construire notre avenir.
Voyez à quel point la réputation internationale de notre pays s'est améliorée. Aujourd'hui, la réputation de l'Azerbaïdjan s’accroît au sein des organisations internationales. Nous dirigeons le deuxième plus grand organisme international au monde, le Mouvement des non-alignés, depuis près de quatre ans maintenant. D’après l’avis général, nous le menons dignement. Si ce n’était pas le cas, notre présidence n’aurait pas été prolongée d’un an par le vote unanime de 120 pays. Aujourd'hui, l'Azerbaïdjan est devenu un pays important pour l'Europe. Nous sommes un partenaire stratégique avec neuf pays, un tiers des États membres de l'Union européenne. Donc, nos positions internationales sont assez fortes. Tous les documents et tous les résolutions ont été adoptés au niveau international, nous l’avons réussi, ce qui a joué un rôle dans le bon déroulement de la Seconde guerre du Karabagh. Car, nous avons prouvé la vérité. Nous cherchions à prouver la vérité et nous avons réussi. C’est notre territoire. La terre sur laquelle je me tiens appartient à l’Azerbaïdjan. Nous avons créé ce cadre juridique et politique grâce à notre travail acharné au sein des organisations internationales.
En ce qui concerne le développement économique, aucun autre pays au monde ne se développerait aussi rapidement que l’Azerbaïdjan au cours des 20 dernières années. Notre économie a plus que triplé. Nos réserves de change ont atteint 65 milliards de dollars et notre dette extérieure est légèrement supérieure à 6 milliards. Ainsi, nos réserves de change dépassent d’environ 10 fois la dette extérieure. La dette extérieure ne représente que 9 à 10 % de notre produit intérieur brut. Dans certains pays qui s’empressent de nous faire la leçon, c’est à 100 %, peut-être même plus. Alors qu’est-ce que cela montre ? Cela montre que nous ne dépendons de personne et que nous ne nous mêlons pas des affaires de qui que ce soit. Mais nous ne permettons et ne permettrons à personne de se mêler de nos affaires, qu’il s'agisse de questions politiques, de questions azerbaïdjano-arméniennes ou du Karabagh, qui fait partie intégrante de l’Azerbaïdjan. Nous n’avons pas autorisé et n’autoriserons personne à le faire. Notre détermination et notre force sont là pour y parvenir.
Parallèlement à cela, au cours des 20 dernières années, après le Leader national, nous avons fait d'énormes progrès dans le domaine social. Les salaires et les pensions ont été régulièrement augmentés, des camps ont été construits pour les anciens déplacés internes, plus de 300 000 anciens déplacés internes ont reçu de nouvelles maisons et appartements. Et maintenant nous construisons et continuerons à construire des maisons pour eux à Choucha, Aghdam, Fuzouli, Zenguilan, Goubadly, Djabraïl, Kelbédjer, Latchine, Khodjavend, Hadrout, Aghaly, Talych et Sougovouchan. Comme je l’ai mentionné, j’ai passé les derniers jours au Karabagh et au Zenguézour, et les manifestations de notre politique et de nos décisions sont visibles partout. C’est un grand bonheur. Seulement deux ans et demi après la guerre, nous avons assuré le retour de nos anciens déplacés internes dans deux villages. Comme je l’ai mentionné, la première pierre de 10 villages a été posée ces derniers jours. Des plans directeurs de toutes les villes ont été élaborés et des travaux de construction à grande échelle sont actuellement en cours dans toutes les villes.
Attachant une grande importance aux technologies de pointe, nous avons effectué des démarches exactes calculées pour développer les hautes technologies en Azerbaïdjan. Il y a aussi des problèmes de capacité en personnel ici, et en même temps, nos investissements - nous sommes maintenant devenus une nation spatiale. L’Azerbaïdjan a un grand potentiel pour le développement de l'industrie spatiale, et l’avenir sera associé à cette direction. Tout sera désormais résolu par les technologies. Nous devons apporter des technologies pour les appliquer en Azerbaïdjan. Nous devons également créer une forte capacité en personnel pour être nous-mêmes les auteurs de ces technologies.
En suivant le chemin du Leader national, on peut parler de développement et de réussite dans n’importe quel domaine. Bien sûr, tout notre travail est basé sur un engagement envers nos valeurs nationales et morales. Aujourd'hui, différentes tendances sont observées dans le monde, et de nouvelles valeurs émergent dans différentes parties du monde. Nous construisons notre avenir sur une base nationale et spirituelle solide en nous en tenant aux valeurs traditionnelles. C’est ainsi que la jeune génération doit être éduquée, et c’est ainsi que nous éduquons la jeune génération. La jeune génération doit être attachée aux valeurs nationales et spirituelles, elle doit être attachée à sa littérature, sa musique et son art, et nous le voyons. C’est ainsi que les jeunes sont éduqués ici. Nous avons élevé des jeunes capables de réaliser l’impossible, et c'est exactement ce qu'ils ont fait. La Seconde guerre du Karabagh a été une célébration de l’esprit indomptable du peuple azerbaïdjanais. Nous avons élevé des jeunes faisant preuve à la fois de hautes qualités morales et physiques, qui ont libéré les territoires restés sous occupation pendant de nombreuses années, ces jeunes ont libéré Choucha en fait avec des armes légères, à mains nues. Qu'est-ce qui nous faisait avancer ? Dignité et esprit !
Bien sûr, nous avons systématiquement travaillé sur la construction de l’armée, et nous le faisons encore aujourd’hui. Après la Seconde guerre du Karabagh, nous ne nous sommes pas arrêtés. Au contraire, nous continuons d’avancer. Des ajouts seront apportés au budget de l’État de cette année, et une grande partie de ces ajouts est destinée à des fins militaires. Pourquoi ? Parce qu’il faut toujours être prêt. Les menaces et les dangers augmentent, et nous devons être capables de surmonter chaque menace. C’est le cas aujourd’hui.
L’armée azerbaïdjanaise figure parmi les armées les plus puissantes du monde, tant du point de vue de l'équipement que de la capacité de combat. Notre armée a montré sa force pas dans un défilé mais sur le champ de bataille. Aucune personne n’a reculé pendant 44 jours. Pas un seul déserteur. Telle est notre armée. Tel est notre peuple. Car l’armée fait partie du peuple, ceux qui servent dans l’armée sont les enfants du peuple, les enfants que nous avons élevés. Nous avons élevé des enfants si merveilleux qui ont vaincu l'ennemi ici à Choucha, chassé l’ennemi de nos terres et hissé notre drapeau, symbole de notre fierté, sur ce bâtiment et dans toutes les autres terres libérées. La construction de l’armée est assurée au niveau requis aujourd’hui et continuera d’être assurée à l’avenir.
La victoire remportée dans la Seconde guerre du Karabagh est notre succès historique, notre triomphe historique. Ce triomphe restera gravé dans l'histoire, dans nos cœurs, nos mémoires, nos livres et nos œuvres aussi longtemps que l’Azerbaïdjan existera. C'est une saga héroïque. C’est un héroïsme sans précédent. Pendant 30 ans, l’Arménie, avec le soutien de ses protecteurs, s'est battue jour et nuit pour ne pas nous rendre ces terres. Elle comptait également sur le terrain géographique. Elle comptait sur cinq, six et parfois sept lignes de fortifications défensives et ses protecteurs. Ils pensaient que nous allions nous réconcilier avec cette situation. Mais j’ai dit non, on ne s’entendra pas. Je le disais, et ils auraient dû m’écouter. J’ai dit que nous viendrions ici tôt ou tard, que nous chasserions l’ennemi, que nous hisserions notre drapeau et vivrions dans notre terre natale. La Seconde guerre du Karabagh a montré au monde entier l’esprit indomptable du peuple azerbaïdjanais. C’est ce qui nous a fait avancer.
Comme je l'ai mentionné, voir le Karabagh libéré était le rêve principal d’Heydar Aliyev et de tous les Azerbaïdjanais du monde. Nous avons réalisé ce rêve, le rêve du peuple azerbaïdjanais. Le 8 novembre 2020 restera gravée à jamais dans l’histoire. Ce jour-là, la libération de Choucha m’a été annoncée de cette place, notre drapeau a été hissé sur ce bâtiment, après quoi j’ai visité la tombe de mon père et je me suis dit : « La mission est accomplie. Ensuite, j’ai visité l’Allée des Martyrs, je me suis incliné devant les âmes de nos martyrs et je me suis dit : Vous êtes vengés !
Aujourd’hui, honorant la mémoire du Leader national, nous devons toujours être à la hauteur de cette Victoire, chacun de nous et partout. En même temps, cette Victoire place une responsabilité supplémentaire sur chacun de nous. Nous devons être à la hauteur de cette Victoire. Je suis sûr qu'il en sera ainsi.
Aujourd'hui, le Karabagh renaît, le Zenguézour renaît, et nous construisons et créons sur nos terres natales. Nous allons mener à bien la mission de restauration du Karabagh et du Zenguézour, tout comme nous avons accompli la volonté du Leader national, libéré nos terres natales et restauré notre intégrité territoriale, établi le 23 avril un point de contrôle à la frontière avec l’Arménie, hissé le drapeau azerbaïdjanais et restauré pleinement notre intégrité territoriale
Je suis sûr que mon père repose en paix aujourd’hui. Tous nos ancêtres reposent en paix aujourd’hui. Nous devrions toujours rendre leurs âmes satisfaites de nos activités.
Vive le peuple azerbaïdjanais ! Vive l’Azerbaïdjan !





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