POLITIQUE
La déclaration de l’ombudsman azerbaïdjanais concernant le 25e anniversaire de la tragédie du 20 Janvier
Bakou, 15 janvier, AZERTAC
La médiatrice pour les droits de l’homme de la République d’Azerbaïdjan, Elmira Suleymanova, a adressé une déclaration concernant le 25e anniversaire de la tragédie du 20 Janvier au Secrétaire général de l’ONU, au Conseil de la Sécurité, au Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, à la Commission européenne, au Conseil de l’Europe, à l’OSCE, aux Institutions des médiateurs internationales et européennes, à l’Association asiatique des médiateurs, au Bureau international de la paix, à la Fédération pour la paix universelle, aux ambassades azerbaïdjanaises à l’étranger et étrangères en Azerbaïdjan, aux organisations de diaspora azerbaïdjanaise.
Il est stipulé dans déclaration : «Les troupes et le matériel militaire de l’armée soviétique sont entrés sans aucun avertissement dans la nuit du 19 au 20 janvier 1990 dans les villes de Bakou et de Soumgaït et dans de nombreuses villes et régions de l’Azerbaïdjan. Les normes du droit international, ainsi que les dispositions des constitutions de l’ex-URSS et de la RSS d’Azerbaïdjan ont été violées, le peuple sorti dans les rues pour protester contre les prétentions territoriales des nationalistes arméniens a été exterminé impitoyablement».
A la suite de l’agression de l’armée soviétique, 147 civils ont été tués impitoyablement quelque soit leur âge et sexe, 744 personnes innocentes ont été blessées dans les bourgs et les régions du pays, 841 personnes ont été arrêtées illégalement, et des centaines de personnes ont été portés disparues. 21 personnes ont été tuées le 20 janvier – après l’annonce de l’état d’urgence dans le pays. Des véhicules de secours ont subi des tirs des troupes soviétiques, le personnel médical a été blessé et tué.
Le leader national Heydar Aliyev a revendiqué le 21 janvier 1990- le lendemain de ces terribles événements, leur évaluation politique et juridique et la punition de leurs auteurs. Après avoir arrivé au pouvoir en 1993, le 20 janvier a été déclaré par le Milli Medjlis jour de deuil national dans la république.
Le plan d’action sur la commémoration du 255e anniversaire de la tragédie du 20 janvier a été ratifié. Conformément au plan d’actions, il est prévu d’organiser des réunions, des conférences, des tables rondes concernant les événements du 20 Janvier dans toutes les villes et régions de la république, ainsi qu’à des établissements et des organisations, aussi à l’étranger à l’aide des ambassades, des représentations diplomatiques et des communautés azerbaïdjanaises, de projeter des films et des documentaires sur différentes chaînes de télévision pour faire connaître cette tragédie à la communauté internationale.