POLITIQUE
Entretien du ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères avec la rapporteure de l'APCE
Bakou, 25 août, AZERTAC
Le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Elmar Mammadyarov, s'est entretenu mardi avec la délégation conduite par Milica Markovic, rapporteure de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) sur la question des habitants de régions frontalières privés d'eau.
Elmar Mammadyarov a fait savoir que la question d'approvisionnement en eau était d'une importance cruciale en Azerbaïdjan, a-t-on appris auprès du Ministère des Affaires étrangères. Le ministre a indiqué que la consommation d'eau devait être libre comme c'était consacré dans des documents internationaux.
Elmar Mammadyarov a dit que l'eau revêtait une importance humanitaire, faisant savoir que le barrage de Sarsang avait été prévu pour l'approvisionnement de la population habitant aux alentours et de l'agriculture. Le ministre a souligné que les gens avaient été privés de l'usage du barrage de Sarsang suite à l'occupation et l'agression de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan. La partie arménienne utilise le barrage de Sarsang comme menace, elle l'ouvre pendant les mois de printemps pour qu'il inonde les territoires avoisinants, tandis qu'elle ne permet pas de l'utiliser pendant les mois chauds où l'on a plus besoin de l'eau.
Milica Markovic a indiqué qu'il était possible de vivre sans manger, mais impossible de vivre sans boire, comme on le dit dans plusieurs langues. Donc, ce projet vise un objectif purement humanitaire, a-t-elle fait savoir, marquant que les moments politiques n'étaient pas exceptés.
En donnant des informations sur le processus de règlement du conflit, le ministre azerbaïdjanais a mis en valeur son mécontentement des activités du groupe de Minsk de l'OSCE. Nous en serions satisfaits, si les troupes arméniennes étaient retirées des territoires occupés de l'Azerbaïdjan.
Elmar Mammadyarov a exprimé son espoir qu'après la préparation du présent rapport les membres de l'APCE et la communauté internationale auraient l'occasion de se familiariser de près avec le problème d'eau, un des désavantages humanitaires causés par l'agression de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan.