POLITIQUE
Ali Hassanov: Le Parlement européen a déjà perdu contact avec la réalité et est devenu une marionnette entre les mains de certains milieux occidentaux
Bakou, 11 septembre, AZERTAC
M. Ali Hassanov, adjoint du président de la République d'Azerbaïdjan pour les affaires sociales et politiques, s'est exprimé sur la résolution du Parlement européen concernant l'Azerbaïdjan.
L'Azerbaïdjan est un pays démocratique, pratiquant une politique indépendante, se développant rapidement et jouissant d'une grande réputation internationale. La société civile se développe, la liberté de pensée, d'expression et d'information a été assurée, des conditions nécessaires ont été créées pour l'activité des organisations non gouvernementales et des médias en Azerbaïdjan. Des dizaines de partis politiques, des centaines d'ONG et de médias fonctionnent librement dans le pays, l'accès à l'Internet est totalement libre. A l'époque actuelle, la politique indépendante, le système économique libéral et une société civile forte sont les facteurs clés qui garantissent le développement dynamique d'un Etat, comme le dit le Président de la République. Voilà pourquoi le gouvernement azerbaïdjanais mène une politique cohérente afin de renforcer les principes démocratiques, de développer les institutions de la société civile et d'encourager leurs activités, a déclaré Ali Hassanov.
«La politique indépendante de l'Azerbaïdjan, ses réalisations gigantesques irritent et préoccupent beaucoup certains milieux islamophobes et pro-arméniens de l'Occident. «On peut dire sûrement que les offensives cohérentes du Parlement européen, ses résolutions biaisées sont aussi le résultat de l'incitation de ces milieux et de la pression constante sur cette institution. L'intensification des activités de différentes institutions du Parlement européen dirigées à distance et l'adoption des résolutions reflétant les revendications absurdes contre notre pays en présence de près des dirigeants de cette institution à la veille de grands événements internationaux qu'accueille l'Azerbaïdjan sont devenus régulières. Cette résolution adoptée à la veille des élections législatives en Azerbaïdjan n'est rien d'autre qu'une tentative des dirigeants de cette institution et du groupe bien connu fonctionnant au sein de l'UE de saper l'image de notre république. Je tiens à leur rappeler une fois de plus que l'Azerbaïdjan n'est pas membre de l'Union européenne et n'a aucune responsabilité devant cette institution. Par conséquent, cette résolution adoptée par le Parlement européen n'est qu'un morceau de papier comme les précédents documents partiaux», a martelé l'adjoint du Président de la République.
En ce qui concerne les allégations figurant dans la résolution, Ali Hassanov a fait savoir que les jugements subjectifs s'appuyant sur les informations mal fondées ne peuvent pas être pris au sérieux en aucun cas: «En Azerbaïdjan, comme dans tous les pays démocratiques, le gouvernement exige de prévenir les abus des libertés dans l'activité des institutions de la société civile, d'assurer la transparence et la primauté de la loi dans ce domaine. Ni la législation azerbaïdjanaise, ni le droit international ne donnent de privilèges spéciaux à des personnes qui ont commis une infraction pénale. En Azerbaïdjan, lors de la prise d'une décision les tribunaux remplissent les exigences de la loi, pas les prétentions ou les souhaits de certains milieux politiques.
Tous les droits des personnes accusées d'avoir commis des actes criminels sont garantis et on répond pleinement à leurs besoins qui ne sont pas interdits par la loi. L'Azerbaïdjan fait partie de la juridiction de la Cour européenne des droits de l'homme, et toute personne peut porter plainte contre la décision des tribunaux locaux. Ainsi, le Parlement européen, qui politise de façon délibérée l'affaire de certaines personnes dont les infractions pénales qu'elles ont commises ont été prouvées par des faits concrets et témoignage en audience publique, démontre un manque de respect pour la primauté de la loi», a-t-il expliqué.
Il serait mieux que le Parlement européen, qui revendique la violation des droits de l'homme en Azerbaïdjan, pense au sort des millions de personnes des pays devenus une arène de la guerre civile suite aux interventions directes et à l'agression militaire : «Il serait plus logique et plus juste d'imposer les sanctions à certains dirigeants occidentaux impliqués dans l'effondrement de l'économie et le pillage des richesses nationales des dizaines de pays et qui sont coupables d'obliger des centaines de milliers de personnes de fuir leur pays. Le Parlement européen devrait prévenir les cas de discrimination religieuse et raciale, le fascisme et la xénophobie dans l'espace de l'UE, enquêter sur la violation des droits des militants des ONG et réclamer la punition des responsables», a dit Ali Hassanov.
Ali Hassanov a ajouté: «Il serait bien pour le Parlement européen d'enquêter sur les objectifs pour lesquels ont été dépensés des millions d'euros – l'argent des contribuables européens débloqués par l'Union européenne afin de développer la société civile en Azerbaïdjan. Cette institution comprendra donc que ces fonds ont été détournés. Il a été récemment confirmé par le tribunal que les dirigeants de certaines ONG ont dépensé les subventions qu'ils ont reçues de l'étranger, en violant brutalement les exigences de la législation azerbaïdjanaise, pour acheter des propriétés en Europe, garantir leur vie luxueuse et remplir leurs comptes bancaires».
Quant à l'appel du Parlement européen aux organisations internationales de s'abstenir d'envoyer la mission d'observation aux élections parlementaires en Azerbaïdjan, Ali Hassanov a déclaré que cette institution avait déjà perdu contact avec la réalité et était devenue une marionnette entre les mains de certains milieux occidentaux.
Evoquant les perspectives des relations entre l'Azerbaïdjan et l'Union européenne, Ali Hassanov a noté que l'Azerbaïdjan avait déclaré à plusieurs reprises sa volonté de poursuivre le partenariat et la coopération d'égal à égal. «L'Azerbaïdjan n'acceptera jamais la domination de quelqu'un. Il est temps de comprendre cette réalité et d'abandonner les efforts nuisant à des relations», a conclu l'adjoint du Président de la République.