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Le Président Ilham Aliyev a reçu les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE VIDEO
Bakou, 28 octobre, AZERTAC
Le président de la République d'Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, a reçu mercredi 28 octobre les coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE James Warlick (Etats-Unis), Igor Popov (Russie), Pierre Andrieu (France) et le représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE Andrzej Kasprzyk.
Lors de l'entretien, le président de la République a souligné que les dirigeants arméniens ne renonçaient pas à des provocations. «Moins de deux semaines après les négociations des présidents à Paris en octobre 2014, l'Arménie a lancé des exercices militaires à grande échelle sur le territoire occupé de l'Azerbaïdjan. Des hélicoptères de combat des forces armées arméniennes ont attaqué les positions azerbaïdjanaises. Le côté azerbaïdjanais a patienté quelques jours. Enfin, les hélicoptères de combat des forces armées arméniennes, qui ont effectué des manœuvres sur les positions de l'armée azerbaïdjanaise, ont été abattus lorsqu'ils tentaient de tirer sur nos positions, a estimé le président Ilham Aliyev.
Le chef de l'Etat a ensuite fait savoir qu'en septembre dernier, les tentatives de sabotage d'un groupe de sabotage et reconnaissance des forces armées arméniennes avaient été empêchées, l'ennemi avait subi de nombreuses pertes. Le président Ilham Aliyev a déclaré que c'était le président arménien Serge Sarkissian qui portait la responsabilité pour toutes ces provocations.
«A présent, l'Arménie est une menace majeure dans la région. Les forces armées arméniennes tirent régulièrement sur des civils depuis leurs positions situées dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan et en conséquence, ce sont des civils qui sont tués. L'Azerbaïdjan est accusé d'avoir répondu à ces provocations», a ajouté le chef de l'Etat. Il a déploré le manque des réactions adéquates par la communauté internationale, surtout les médiateurs à ces actes incontrôlés de la partie arménienne.
Comme tout cela ne suffisait pas, le régime de Sarkissian a recouru à une nouvelle provocation politique et a déclaré que le Haut-Karabakh était une «partie intégrante» de l'Arménie. Malheureusement, aucune réponse n'a été fournie par les médiateurs à cette déclaration qui est insupportable et contre la position officielle de l'Arménie, a martelé le président de la République.
Le chef de l'Etat a noté que tous ces actes suscitaient des inquiétudes chez le côté azerbaïdjanais et jetaient de l'ombre sur la mission des médiateurs concernant le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh.
Enfin, un échange de vues a eu lieu sur l'état actuel et les perspectives des négociations visant le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh.