POLITIQUE
Des «chartes» signées entre certaines collectivités territoriales françaises et des collectivités du Haut-Karabagh seront annulées
Bakou, 13 janvier, AZERTAC
L’année dernière, des médias arméniens avaient diffusé des nouvelles sur la signature des «chartes d’amitié» entre certaines collectivités territoriales françaises et des collectivités occupées de l’Azerbaïdjan.
Hikmet Hadjiyev, porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères d’Azerbaïdjan, a répondu à la question de l’AZERTAC sur les mesures prises en ce sens.
L’AZERTAC présente le texte intégral de l’interview.
Sur l’instruction du Ministère des Affaires étrangères, l’ambassade d’Azerbaïdjan en France prend des mesures sur la visite en France du 18 au 20 mai derniers de Bako Sahakian, soi-disant président de la République du Haut-Karabakh, et la signature des «chartes d’amitié» avec des collectivités françaises. À la demande de l'ambassade, le Ministre des Affaires étrangères et du Développement international et le Ministre de l'Intérieur de France ont envoyé le 2 juillet 2015 une circulaire aux préfets et aux hauts-commissaires de certains régions et départements de ce pays. Ce document interdit aux autorités locales de signer, contrairement à la politique du gouvernement et aux engagements internationaux de la France, des documents sur la coopération internationale avec des régimes illégaux que le gouvernement ne reconnait pas, y compris la république fantoche du Haut-Karabagh. Des mesures juridiques sont en cours pour annuler les «chartes de coopération» signées illégalement. Car, l’avocat avec qui l’ambassade collabore, a envoyé une enquête aux préfets des provinces où se situent des collectivités ayant signé des documents illégaux avec celles du Haut-Karabagh et a été soulevée la question de soumettre au tribunal administratif les documents signés illégalement pour être annulés. En réponse à l’enquête, Didier Lauga, préfet de la Drôme, a dit n’avoir jamais reçu une instruction autorisant la signature de la «charte d’amitié entre les villes de Valence et de Stepanakert (Khankendi)», ni la «charte d’amitié» (le document) entre les villes de Bourg-lès-Valence et Choucha. Pour cette raison, le «document» n’est pas entré en vigueur et sa mise en œuvre est impossible.
Le préfet a dit que s’il reçoit une «charte d’amitié» par la ville de Valence ou un document découlant de cette «charte», il les soumettrait immédiatement au tribunal administratif pour les faire annuler.
Il est évident que le lobby arménien en France et certains responsables qui sont sous son influence n’hésitent pas à mener des activités contradictoires à l’encontre de la politique nationale de ce pays en violant les lois de la France et ses engagements internationaux.
Nous tenons à déclarer une fois de plus que toute activité illégale effectuée par l’Arménie dans les territoires occupés est étudiée sérieusement par le Ministère des Affaires Etrangères.