POLITIQUE
Un député hongrois accuse l’Arménie de l’occupation
Budapest, 27 janvier, AZERTAC
Lors de la discussion des articles sur l’Azerbaïdjan en marge de la session d‘hiver de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le député hongrois de l’APCE Márton Gyöngyösi a fait une déclaration soutenant la position juste de l’Azerbaïdjan.
M. Gyöngyösi a abordé la politique d’agression des forces armées arméniennes au Haut-Karabagh et dans les régions avoisinantes, leurs férocités contre la population civile et a souligné que l’Azerbaïdjan avait subi une perte de territoire et était confronté à une catastrophe humanitaire suite à ce conflit. «L’Azerbaïdjan a perdu 30 mille de ses citoyens, des dizaines de milliers de personnes ont été blessées, un million d’Azerbaïdjanais ont été contraints de devenir réfugiés et personnes déplacées», a expliqué le député hongrois. Revenant sur les activités du Groupe de Minsk de l’OSCE, les résolutions de l’ONU et de l’APCE pour le règlement de ce conflit, M. Gyöngyösi a précisé que tous ces documents étaient restés lettre-morte en raison de la position non constructive de l’Arménie et c’était le côté azerbaïdjanais qui souffrait le plus de ce conflit étant une menace majeure pour la paix et la sécurité internationales.
«L’objectif principal de l’assemblée est de manifester une position concernant la violation massive des droits de l’homme, les conflits sanglants et les catastrophes humanitaires. Tous les cas énumérés ci-dessus sont reflétés dans le contexte du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh», a ajouté M. Gyöngyösi.
Puis il a rappelé les résolutions №822, 853, 874 et 884 du Conseil de Sécurité de l’ONU, № 1416 et 1614 de l’APCE, ainsi que les décisions prises par l’OTAN et le Parlement européen en 2010 et a déclaré que tous ces documents confirmaient l’occupation des territoires de l’Azerbaïdjan.
Le député a également insisté sur l’importance de l’élaboration des mécanismes pour la mise en œuvre des résolutions adoptées et a proposé de réexaminer l’application des sanctions à cet effet.