POLITIQUE
La sécurité dans la région Caspienne et en Asie centrale au cœur des discussions à Bakou
Bakou, 11 mars, AZERTAC
Le 11 mars, en marge de la 4e édition du Forum global de Bakou, ont eu lieu une session et des panels sur une série de questions préoccupant le monde entier.
Les questions sécuritaires ont fait l’objet de discussions de la session au sujet de «L’Iran et l’Afghanistan. Les bases de la sécurité et du développement de la région Caspienne et de l’Asie centrale. Quelle est la suivante?», animé par Franco Frattini, ancien ministre italien des Affaires étrangères. Il a souligné que l’intégration dans le rétablissement de la paix et de la sécurité au Proche Orient et au Moyen Orient était l’un des facteurs nécessaires.
F. Frattini a dit que la levée des sanctions contre l’Iran avait façonné un nouveau paysage dans la région. «La résolution des problèmes actuels entre les Etats par le dialogue est nécessaire», a-t-il estimé.
La situation compliquée dans la région a retenu l’attention des participants. L'ancienne vice-Première ministre de Géorgie, Eka Tkeshelashvili, a insisté sur la nécessité de la coopération pour assurer la sécurité dans les pays régionaux. «La coopération régionale peut jouer un rôle clé pour le développement de l’Afghanistan», a-t-elle ajouté.
Quant aux projets de transports mis en œuvre conjointement par l’Azerbaïdjan et la Géorgie, l’ancienne vice-Première ministre a exprimé son espoir qu’ils permettraient de créer des conditions favorables pour les pays de la région. «J’espère voir des changements positifs dans le bassin Caspien suite aux projets réalisés conjointement par la Géorgie, l’Azerbaïdjan et la Turquie», a fait savoir Eka Tkeshelashvili.
Lors de son intervention, l’ancien Premier ministre libanais Fouad Siniora a parlé des problèmes des pays régionaux et leur impact sur les républiques voisines. İl a abordé l’importance de conjuguer les efforts pour la prévention de la radicalisation religieuse.
Pour sa part, Shaukat Aziz, ancien Premier ministre pakistanais, a noté qu’il fallait agir en impliquant, plutôt que d’isoler dans le monde contemporain. «Si les pays régionaux tissent une étroite coopération, ils en profiterons beaucoup», a-t-il précisé.