Bakou, 16 novembre, AZERTAC

Le Groupe d’initiative de Bakou nous a invités à participer à cette conférence de portée mondiale. La Corse est exposée depuis de nombreuses années à des phénomènes d’agression coloniale. En conséquence, l’environnement est en permanence menacé. Le changement climatique a déjà causé des problèmes majeurs sur les plages. La montée des eaux a déjà causé des dégâts considérables aux bâtiments et au tourisme sur la côte. Dans les années à venir, la majeure partie du territoire de l'île risque d'être inondée.

C’est ce qu’a déclaré à l’AZERTAC, François Benedetti, membre du Parti indépendantiste corse Nazione, en marge de sa participation à la manifestation pacifique intitulée « La solidarité en faveur d’un monde vert et décolonisé » tenue dans le cadre de la COP29 par les représentants des pays africains et des territoires d'outre-mer sous le régime colonial de la France et des Pays-Bas.

Nous pensions que l'administration française, au moins le ministre de l'Ecologie, participerait à la COP. Ils signent un accord sur le problème environnemental en France, mais paradoxalement, ils ne participent pas à cet événement. Des siècles de colonialisme ont eu de graves conséquences. L'exploitation minière et forestière ont gravement nui à l'environnement et causé des pertes et des dégâts. L’élimination de ces pertes et dommages prend beaucoup de temps. Ces dommages sont irréparables. Le président français a déclaré en Algérie que « le colonialisme est un crime contre l'humanité », mais ce n’est pas seulement contre l’humanité, c’est contre l'environnement au niveau mondial. Le colonialisme a causé beaucoup de dégâts en Afrique et en Asie. Dans l'océan Pacifique, plus précisément en Polynésie, les essais nucléaires ont causé des problèmes majeurs. Les conséquences du colonialisme sont très graves », a dit François Benedetti, énumérant les dommages causés par le colonialisme à l'environnement.