Bakou, 14 août, AZERTAC

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a annoncé mercredi qu'il ne se présenterait pas à l'élection présidentielle du Parti libéral démocrate (PLD, au pouvoir) le mois prochain, dans le cadre du compte à rebours de son mandat de trois ans, selon Xinhua.

Le pays devrait avoir un nouveau Premier ministre cet automne suite à l'annonce de M. Kishida, dérouté face aux critiques croissantes sur le scandale des caisses noires du PLD et à l'effondrement du taux d'approbation de son cabinet.

M. Kishida a déclaré lors d'une conférence de presse au bureau du Premier ministre qu'il assumait l'entière responsabilité du scandale de collecte de fonds et qu'il avait décidé de "faire un pas de côté" dans un premier temps pour faire comprendre à l'opinion publique que le parti au pouvoir était capable de changer les choses.

M. Kishida a tenu à se faire réélire dans la course à la direction malgré son impopularité, mais les appels se sont multipliés au sein du PLD pour qu'il démissionne en raison des craintes concernant la manière dont le PLD se comporterait lors des prochaines élections générales sous sa direction, a rapporté l'agence de presse nationale Kyodo, citant des experts politiques.

Agé de 67 ans, M. Kishida a été élu président du PLD en 2021 et son mandat de trois ans expire en septembre.

Mercredi, l'ancien secrétaire général du PLD, Shigeru Ishiba, et le ministre du Numérique, Taro Kono, ont exprimé leur intention de se présenter à l'élection présidentielle du PLD.

Le secrétaire général du PLD, Toshimitsu Motegi, la ministre de la Sécurité économique, Sanae Takaichi, l'ancien ministre de l'Environnement, Shinjiro Koizumi, et l'ancien ministre de la Sécurité économique, Takayuki Kobayashi, font également partie des personnes qui pourraient se rejoindre à la course, selon Kyodo.