Giorgia Meloni : Je pense qu'il est très, très important d'éviter le risque d'une division de l'Occident sur l'Ukraine

Bakou, 3 mars, AZERTAC
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, est arrivée dimanche à Downing Street pour un sommet sur la défense très attendu, organisé par le Premier ministre britannique, Keir Starmer.
S'adressant aux médias britanniques, Giorgia Meloni a qualifié ce moment de « précieux », soulignant l'importance du dialogue et de la coordination entre les nations en ces temps difficiles.
Elle a souligné l'engagement commun en faveur d'une « paix juste et durable » en Ukraine dans le contexte du conflit qui l'oppose à la Russie, insistant sur le fait que l'Occident doit rester uni dans ses efforts pour soutenir l'Ukraine et éviter les divisions.
« Nous sommes tous très attachés à un objectif que nous voulons tous atteindre : une paix juste et durable en Ukraine », a-t-elle déclaré.
Et d'ajouter : « Je pense qu'il est très, très important d'éviter le risque d'une division de l'Occident sur l'Ukraine. Je pense que le Royaume-Uni et l'Italie peuvent jouer un rôle important dans la construction de ponts. »
Selon Keir Starmer, il s'agit d'une opportunité fantastique de rencontrer la dirigeante italienne afin que les « deux pays abordent les questions mondiales avec un état d'esprit similaire. »
L'Italie étant aux prises avec une dette importante, le gouvernement de Giogia Meloni a prévu que ses dépenses de défense atteindraient 1,61 % du PIB du pays d'ici à 2027.
Toutefois, ce chiffre est inférieur à l'objectif actuel de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) de 2 %, un objectif que le président américain Donald Trump a préconisé à plusieurs reprises d'augmenter à 5 %.
Malgré cela, Giorgia Meloni a maintenu des liens étroits avec l'administration Trump, se positionnant comme un pont potentiel entre l'Europe et les États-Unis, en particulier sur les questions de défense.
Giorgia Meloni a également exprimé son soutien à la proposition de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, d'exclure les dépenses de défense des limites budgétaires de l'UE. Cette mesure pourrait offrir à l'Italie une plus grande flexibilité dans ses engagements financiers.
De son côté, Keir Starmer s'est engagé à porter les dépenses de défense du Royaume-Uni à 2,5 % du PIB d'ici avril 2027, contre 2,3 % actuellement.
Le Premier ministre britannique devrait profiter du sommet pour exhorter les autres pays européens à augmenter eux aussi leur budget de défense. (Agence Anadolu)