MONDE
L'ancienne ministre française des Affaires étrangères condamnée à de la prison avec sursis
Bakou, 6 septembre, AZERTAC
L'ancienne ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour des faits de prise illégale d'intérêts entre 2010 et 2012, selon Anadolu.
L'ancienne ministre Michèle Alliot-Marie a été jugée coupable par le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour avoir pris part à des votes concernant des subventions municipales alors qu'elle était adjointe au maire de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). Par voie de communiqué, ses avocats ont indiqué qu’ils allaient faire appel de la décision.
Le tribunal a jugé que l'infraction, bien qu'indirecte, méritait un avertissement sous forme de prison avec sursis. Cependant, aucune amende ni peine d'inéligibilité n’a été prononcée en raison de l’ancienneté des faits et du retrait de la vie politique de l'ex-ministre.
Le parquet avait initialement requis une peine plus sévère, incluant une amende de 50.000 euros et une inéligibilité. Toutefois, le tribunal a écarté ces sanctions, estimant qu'elles n'étaient pas obligatoires à l’époque des faits, selon BFMTV.
L'affaire porte sur des subventions municipales susceptibles d'avoir profité à une association dirigée par le père de Michèle Alliot-Marie. Les subventions étaient attribuées à l'Office de tourisme de la ville, qui finançait l'Association pour l'organisation des festivals (AOF) présidée par Bernard Marie, pour l'organisation d'un festival de cinéma.