Bakou, 15 janvier, AZERTAC

Une session scientifique fermée de l'initiative « Éducation des filles dans les communautés musulmanes : défis et opportunités » s'est tenue dans la capitale pakistanaise, Islamabad, sous la présidence de Son Excellence le Secrétaire Général de la Ligue du Monde Islamique, Président de l'Organisation des Savants Musulmans, le Cheikh Dr. Muhammad bin Abdulkarim Al-Issa. La session a réuni des représentants d'académies juridiques, ainsi que des membres de conseils de charia, de comités, et un rassemblement béni de Muftis et de grands savants islamiques issus de diverses sectes et écoles de pensée, selon l’Union des agences de presse de l’OCI (UNA).

La conclusion du long dialogue scientifique, qui a duré plusieurs heures, tous les participants ont unanimement affirmé – à travers un raisonnement jurisprudentiel éclairé – le consensus islamique, à la fois « passé » et « actuel », sur le droit légitime des femmes à l'éducation. Ce consensus repose sur la généralité des textes islamiques qui abordent cette question, considérant les femmes égales à leurs homologues masculins en ce droit, sans le restreindre à un âge, un stade ou un domaine d'études spécifiques, tant qu'il reste dans le cadre de la charia et en harmonie avec la nature unique et la dignité conférées aux femmes par Allah Tout-Puissant. Il a également été souligné que ce droit est fondé sur l'obligation de rechercher la connaissance pour les deux sexes, selon les principes islamiques.

Le débat a également abordé et réfuté toutes les idées fausses concernant l'éducation des femmes, qu'elle soit « complète » ou « partielle ». Les savants ont souligné que leur déclaration basée sur la charia s'adresse à tous les individus, institutions, ainsi qu'aux entités publiques et privées dans le monde islamique et dans les pays à minorités musulmanes, sans cibler des individus, groupes ou entités spécifiques, conformément à la guidance de la charia concernant de telles déclarations.

Les remarques des savants ont mis en lumière les principes importants liés à l'autonomisation légitime des femmes en général et à leur éducation en particulier, comme souligné dans la « Charte de La Mecque » et le « Document sur la Construction de Ponts entre les Sectes Islamiques » — deux documents supervisés sous le généreux patronage du Gardien des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud (qu'Allah le protège).

Les savants ont également exprimé leur gratitude envers la Ligue du Monde Islamique pour ses efforts dans la promotion de la conscience islamique, le renforcement des liens de fraternité islamique et la promotion de la coopération qui embrasse la diversité des perspectives savantes, mettant en valeur l'étendue et la tolérance de la charia islamique

Ligue du Monde Islamique est l'une des nobles initiatives du Royaume d'Arabie Saoudite, fondée et offerte au monde islamique pour devenir une organisation internationale dédiée à servir les affaires et les enjeux de la communauté musulmane conformément aux dispositions de sa charte. Ils ont également salué le rôle important de la légitime direction islamique de l'Arabie Saoudite, sa gouvernance sage et les enseignements de ses savants estimés.