Bakou, 12 décembre, AZERTAC

« Il est préoccupant qu’un État tiers ait déployé des forces à la frontière entre les deux pays. L’Azerbaïdjan l’a déclaré à plusieurs reprises. Nous ne voyons aucune raison pour le déploiement d’une mission de l’Union européenne (UE) à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan », a affirmé Hikmet Hadjiyev, assistant du président de la République et chef du Département de la politique étrangère à l’Administration présidentielle, dans une interview accordée aux journalistes.

En soulignant que la mission de l’Union européenne en Arménie doit cesser ses activités, Hikmet Hadjiyev a ajouté : « Il a été convenu à Prague, avec la participation du président azerbaïdjanais, du président français Emmanuel Macron, du président du Conseil européen Charles Michel (ancien président - ndlr.), et du Premier ministre arménien, que la mission serait de courte durée. Mais, comme nous le voyons, la mission devient un processus continu, avec une expansion de sa composition et même de son mandat géographique. »

« Si le processus de délimitation et de démarcation entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie se déroule sur la base d’une compréhension mutuelle et de la paix, nous ne voyons pas la nécessité de la présence d’une force tierce, ni d’élargir sa composition avec des forces militaires ou d’étendre son mandat. Par conséquent, la consolidation de la paix est un processus directement entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, et de nature bilatérale. Au contraire, la présence d’une force tierce à la frontière entre les deux pays ne fait qu’aggraver la situation, avec l’émergence de l’Union européenne en tant que facteur militaire dans le Caucase du Sud dans son ensemble », a conclu l’assistant du président de la République.