Le 12e Forum global de Bakou entame ses travaux
Le président Ilham Aliyev participe à la cérémonie d’ouverture du ForumMIS A JOUR VIDEO
Bakou, 13 mars, AZERTAC
La 12e édition du Forum global de Bakou portant sur le thème « Repenser l'ordre mondial : transformer les défis en opportunités » a entamé ce jeudi ses travaux au Palais de Gulustan, à Bakou.
Le Forum global de Bakou est organisé par le Centre international Nizami Gandjavi, sous les auspices du président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev.
La cérémonie d’ouverture du Forum a été marquée par la présence du président de la République Ilham Aliyev.
D’abord, une photo de famille a été prise.
Le chef de l'État a prononcé un discours lors de la cérémonie d'ouverture.
Discours du président Ilham Aliyev
- Mesdames et Messieurs,
Bonjour et bienvenue à Bakou.
Je salue tous nos invités au Forum global annuel de Bakou. Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour votre présence parmi nous. J'aimerais également féliciter le Centre international Nizami Gandjavi pour son activité extraordinaire au cours de toutes ces années ainsi que pour l'organisation de cet important événement international.
Nous sommes très fiers que le Forum global de Bakou soit devenu l'une des principales plateformes internationales pour aborder les questions importantes de l'agenda mondial. Hier, j'ai rencontré les membres du Conseil d’administration.
Aujourd'hui, je tiens à dire que nous sommes réellement très reconnaissants envers tous les membres du Centre, son Conseil d'administration ainsi que les coprésidents – Madame Freiberga et Monsieur Serageldin – pour leur contribution à la transformation remarquable du centre et à son activité à l’échelle mondiale. J’aimerais également souligner que nous avons été très heureux de voir les membres du Centre international Nizami Gandjavi participer activement à la COP29, qui s'est tenue en novembre dernier en Azerbaïdjan. Plusieurs membres du centre faisaient partie du Comité consultatif. Le centre a organisé et accueilli 16 panels et a participé à beaucoup plus de discussions grâce à son pavillon. Cela a représenté une contribution majeure au succès de la COP29, qui a été le principal événement international de l’année dernière en Azerbaïdjan.
Nous avons vraiment été très fiers d’avoir été élus par la décision unanime de près de 200 pays. Cela a été un signe de respect pour nous, de confiance en nous, et aussi une reconnaissance de notre activité en matière de transition verte. Bien que nous soyons riches en combustibles fossiles, notre priorité est de nous concentrer sur les énergies renouvelables. Aujourd'hui, il est déjà pleinement décidé que, dans les années à venir, la capacité d'énergie renouvelable de l'Azerbaïdjan sera presque équivalente à celle de sa production d'énergie à partir des combustibles fossiles. Aujourd'hui, la capacité installée de production d'énergie en Azerbaïdjan est de 8 gigawatts. D'ici 2030, nous aurons 6,5 gigawatts de capacité énergétique supplémentaire provenant des énergies renouvelables - principalement du soleil et du vent, ainsi que de l'hydroélectricité, principalement dans les territoires azerbaïdjanais libérés de l'occupation. Ainsi, nous allons presque doubler notre potentiel actuel.
Cela nous permettra de devenir un exportateur non seulement de pétrole et de gaz, mais aussi d'énergie verte. Ces chiffres sont absolument réels. Ils reposent sur des contrats et des protocoles d'accord déjà signés.
Nous voyons déjà la mise en œuvre de ces projets. Ainsi, je pense que la décision d'organiser la COP29 en Azerbaïdjan a également été motivée par cette approche très responsable de l'Azerbaïdjan envers ses ressources énergétiques.
Encore une fois, je tiens à souligner que le pays ne manque pas d'approvisionnement en énergie. Au contraire, aujourd'hui, l'Azerbaïdjan assure la sécurité énergétique de plus d'une douzaine de pays. Douze d'entre eux reçoivent du gaz naturel azerbaïdjanais. Dix sur douze sont des pays européens.
Ainsi, ce n'est pas par hasard que la Commission européenne a qualifié l'Azerbaïdjan de partenaire fiable et aussi de fournisseur d'énergie pan-européen. Aujourd'hui, le pétrole et le gaz azerbaïdjanais apportent vraiment un grand changement en matière de sécurité énergétique et renforcent la sécurité énergétique de nombreux pays. Lorsqu’on ajoute à cela nos sources d'énergie verte, ainsi qu'un nouveau câble électrique qui s'étendra de l'Azerbaïdjan à l'Europe, en partie à travers la mer Noire, cela constituera une autre démonstration de notre responsabilité et de notre partenariat étroit avec de nombreux pays. Car il ne suffit pas de disposer de ressources énergétiques, il faut avoir de bonnes relations avec vos voisins et les voisins de vos voisins pour pouvoir réaliser des projets d'énergie, de sécurité et de connectivité.
En parlant de connectivité, je tiens à dire qu'en raison des récents changements géopolitiques, le volume du transport de marchandises à travers l'Azerbaïdjan a considérablement augmenté. Nous sommes bien préparés pour cela, car nous avons déjà fait nos devoirs. Maintenant, il nous faut simplement augmenter la capacité de notre port maritime et de notre infrastructure ferroviaire afin de pouvoir accueillir toutes les marchandises qui ont été orientées vers l'Azerbaïdjan ces dernières années. Cela, bien sûr, augmente l'importance géopolitique de notre région, la région du Caucase du Sud, où nous travaillons encore pour parvenir à la paix.
Que puis-je dire d'autre sur la COP ? Tout d'abord, cela a été très difficile, car nous avons dû organiser cet événement en moins d'un an. Habituellement, les pays ont deux ans pour se préparer. Cela a été réalisé avec succès, sur la base de l’unanimité.
Deuxièmement, nous devions obtenir des résultats. Et ici, notre politique étrangère diversifiée nous a aidés. Pendant quatre ans, nous avons présidé le Mouvement des non-alignés, une organisation qui regroupe 120 pays, et avons activement soutenu les États membres dans différentes situations, y compris pendant la période du COVID, en fournissant une aide humanitaire et financière à plus de 80 pays. En même temps, grâce à une communication active avec les acteurs européens, nous avons vu notre rôle comme un genre de bâtisseur de ponts entre le Sud global et le Nord global. Je pense que nous avons réussi, car il n'a pas été facile de parvenir à un accord sur de nombreuses questions substantielles lors de la COP29.
L'un des principales étapes, l'une des réalisations, a été le consensus sur l'article 6 de l'Accord de Paris, qui constituait un obstacle pendant plus de 10 ans. Pendant plus de 10 ans, les parties n'ont pas pu s'entendre sur ce point. Mais ici, nous avons réussi à parvenir à un consensus et à rendre le marché du carbone fonctionnel. Cela est essentiel pour le développement futur du processus. Une autre réalisation importante a consisté à ce que nous avons réussi à augmenter le financement des projets d'énergie renouvelable de 100 à 300 milliards de dollars américains lors de la COP29 à Bakou. Oui, nous savons que certains pays n'en étaient pas entièrement satisfaits. Ils s'attendaient à une augmentation encore plus grande. Je pense que ce que nous avons réussi à faire, c'est de tripler le financement, ce qui devrait être dûment apprécié. Par conséquent, la COP29 à Bakou est appelée la percée de Bakou, et c'est un héritage important.
J'aimerais dire que, malheureusement, cet événement international a été accompagné d'une campagne dans certains médias occidentaux, que le président Trump appelle « fake news » — et je suis entièrement d'accord avec lui — une campagne visant à discréditer l'Azerbaïdjan, à nous diffamer, et à diffuser des rumeurs et des désinformations. On nous a accusés d'être un pays producteur de pétrole et de gaz. Mais avant nous, plusieurs pays, y compris européens, avaient également du pétrole et du gaz. Mais il était acceptable pour ces soi-disant médias de l’ignorer. La production pétrolière de l'Azerbaïdjan est, par exemple, dix fois inférieure à celle du Canada. Notre contribution aux émissions mondiales de gaz est seulement de 0,1%. Nous savons qui sont les plus grands contributeurs aux émissions mondiales de gaz. Néanmoins, de manière régulière, parfois plus d'une douzaine d'articles par jour étaient publiés dans le but de présenter l'Azerbaïdjan comme un État pétrolier et un pays qui ne mérite pas d'accueillir un événement mondial. Tout cela a été généré à partir de plusieurs centres, en fait deux : l'un au Département d'État des États-Unis. Les médias de « fake news » comme le Washington Post, le New York Times, Politico, Newsweek, et l'Associated Press se contentaient de mettre en œuvre les instructions du Département d'État américain.
La deuxième source était le cabinet du président français, M. Macron, à travers leurs médias de « fake news » comme Le Monde, le Figaro et d'autres. Il s'agissait donc d'une campagne coordonnée de dénigrement et de diffamation visant à boycotter la COP29.
Il peut y avoir différentes raisons. Mais l'une d'elles était qu'ils n'ont pas pu nous imposer leur volonté. Ils n'ont pas pu changer notre politique visant à la pleine restauration de notre souveraineté et de notre intégrité territoriale. Ils n'ont pas pu accepter le fait qu'il y ait, ici dans le Caucase, un pays qui suit ses propres intérêts nationaux et qui ne dit pas « Oui, monsieur » aux soi-disant grands patrons. Malheureusement, le gouvernement français est allé encore plus loin, en encourageant de nombreux pays à boycotter la COP29. Nous avons des informations crédibles provenant des dirigeants mondiaux qui ont assisté à la COP29 et nous en ont informés, ainsi que de ceux qui ne sont pas venus mais ont transmis le message que, personnellement, le président français faisait campagne contre la COP29.
C'est une sorte de politique qui ne rend hommage à personne. Mais malgré cela, nous avons observé une grande représentation. Il y a eu 77 000 participants inscrits, dont 70 chefs d'État et de gouvernement provenant de 197 pays. Le seul pays qui a boycotté la COP29 était l'Arménie.
En ce qui concerne le processus de normalisation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, nous ne pouvons pas oublier les années d'occupation et les souffrances du peuple azerbaïdjanais, qui ont été causées par l'occupation et l'agression arméniennes, nous ne les oublierons pas. Ceux qui visitent les territoires libérés de l’occupation peuvent voir le niveau de barbarie. Toutes nos villes sont en ruines. Maintenant, nous les reconstruisons. Mais tout a été réduit en ruine, et cela a été un urbicide délibéré contre nos villages, nos villes, contre notre patrimoine religieux et historique. Ainsi, 65 mosquées ont été détruites, et dans celles qui étaient à moitié détruites, on y gardait des cochons et des vaches afin d'insulter non seulement les sentiments des Azerbaïdjanais, mais de tous les musulmans du monde. Nous ne l'oublierons pas.
Nous n'oublierons pas le génocide de Khodjaly, lorsque les Arméniens ont tué 613 innocents, dont plus de 60 enfants et plus de 100 femmes. Mais en même temps, nous devons regarder vers l'avenir, et nous devons avoir la paix dans le Caucase du Sud, et c'est pourquoi l'Azerbaïdjan a été l'initiateur du processus de paix. En fait, l'Azerbaïdjan a même été l'auteur du projet d'accord de paix, qui est aujourd'hui en discussion entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, et qui est largement accepté. Ainsi, la plupart des paragraphes ont été approuvés.
Notre lutte était une lutte pour la justice, pour le droit international, pour notre dignité. Nous avons mis en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, qui étaient restées lettre morte pendant 27 ans et la seraient restées pendant encore 27 ans si nous n'avions pas libéré notre terre par la force. Ici, nous arrivons à un facteur très important : parfois, il faut utiliser la force pour parvenir à la paix et restaurer la justice. Aujourd'hui, nous le voyons. Nous voyons comment l'Union européenne essaie de changer sa politique en vue de renforcer son potentiel militaire. Nous voyons d'autres pays concentrer leurs ressources sur le renforcement de leur potentiel militaire et de leurs infrastructures. Nous l’avons fait pendant au moins 20 ans, depuis 2005, et avons créé une armée forte, qui a libéré notre territoire et mis fin au séparatisme. Aujourd'hui, la restauration complète de l'intégrité territoriale et de la souveraineté est une démonstration non seulement de la volonté forte du peuple azerbaïdjanais, mais aussi de la justice internationale. En même temps, bien sûr, nous, comme je l'ai dit, avons une bonne mémoire. Nous nous souvenons tous de la façon dont le gouvernement arménien actuel s'est comporté avant la Seconde Guerre du Karabagh. Nous nous souvenons tous des déclarations du leader arménien qui a dit que « le Karabagh, c’est l'Arménie », et cela a été dit à Khankendi. Nous nous souvenons tous de son comportement dans la ville occupée de Choucha. Vous pouvez trouver cette vidéo sur Internet. C'est une vidéo très intéressante.
Aujourd'hui, certains bureaucrates européens tentent de présenter l'Arménie comme une colombe de la paix, mais ils oublient ce que fait ce gouvernement actuel. Ils oublient qu'au cours de la Seconde Guerre du Karabagh, ils bombardaient nos villes et villages. Nous avons perdu plus de 100 civils à cause de leurs missiles, dont l’Iskander-M dont l’exportation était interdite. Nous n'avons toujours pas reçu de réponse à la question : « Comment l'armée arménienne a-t-elle pu se procurer l’Iskander-M ? » Parce que ce missile est interdit à l'exportation en Russie. Ceux qui ne croient pas ce que je dis peuvent simplement faire une promenade, peut-être à 5-10 minutes d'ici, jusqu'à notre Parc des trophées militaires et voir le missile Iskander-M que nous avons trouvé à Choucha. Nous l'avons trouvé au printemps 2021, car il était couvert par la neige. Il a été lancé sur Choucha lorsque nous avons libéré la ville.
Donc, cela a été fait sur ordre du Premier ministre arménien. Gandja, Terter, Berdé, Minguetchevir, Aghdjabédi, etc., et de nombreuses autres villes ont été constamment bombardées par l'Arménie. Ce n'était pas nous qui le faisions, nous luttions contre l'armée arménienne, l'armée d'occupation arménienne. Eux, ils se battaient contre des civils. C'est la différence, et c'était la même chose lors de la Première Guerre du Karabagh, lorsqu'ils ont créé une sorte de « zone tampon », mais en réalité, ils l’appelaient ainsi. Mais c’étaient des territoires occupés. Ils ont expulsé des centaines de milliers d'Azerbaïdjanais et y ont mené un nettoyage ethnique. Nous ne l'oublierons jamais. Je peux vous dire une autre chose : le niveau de confiance envers l'Arménie est égal à zéro. Donc, nous ne croyons aucune de leurs paroles.
Parce qu'ils ne sont pas des gens en qui nous pouvons avoir confiance, y compris le gouvernement actuel. Encore une fois, tout ce qu'ils disent, pour nous, n'a aucune valeur. Nous avons besoin de documents, nous avons besoin de papiers. Nous avons besoin que leur constitution soit débarrassée de toute revendication territoriale contre l'Azerbaïdjan. Elle contient encore des revendications territoriales contre l'Azerbaïdjan. Nous voulons que le Groupe de Minsk de l'OSCE soit dissous. Nous transmettons ce message à l'Arménie, en lui disant qu'il n'y a aucune logique à le maintenir. Il a été créé pour résoudre la question du Karabagh. Maintenant, le conflit du Karabagh est réglé. L'Arménie reconnaît le Karabagh comme faisant partie de l'Azerbaïdjan. Pourquoi ne vous joignez-vous pas à nous pour faire une demande conjointe à l'OSCE pour le dissoudre ? Ils ne veulent pas. Donc, ils veulent garder « un pied » sur le sol, sur notre territoire, maintenant virtuellement, bien sûr. Leur renforcement militaire, que démontre-t-il ?
Cela démontre qu'ils se préparent à une nouvelle guerre. Qui les pousse encore à la guerre ? La France et son président. Les armes létales qu'ils ont fournies à l'Arménie sont dirigées contre nous. Les obusiers Caesar, qui pourraient aujourd'hui être nécessaires ailleurs, sont envoyés en Arménie. La soi-disant mission de surveillance européenne, qui est en réalité une mission de reconnaissance de l'Union européenne, espionne jour et nuit notre frontière, cherchant des endroits où ils pourraient s’infiltrer. Et nous avons suffisamment d'informations de renseignement sur cette soi-disant mission de surveillance. La Facilité européenne pour la paix fournit des millions de dollars à l'Arménie pour l'armer. Oui, ils disent qu'ils fournissent cet argent pour des installations militaires non létales.
Mais d'abord, qui peut le vérifier ? Et deuxièmement, vous leur donnez 10 millions, et un autre 10 millions est prévu. Cela permet en réalité à l'Arménie d'économiser de l'argent pour acheter des armes. Ce n'est pas seulement la France qui fournit des armes létales. Pourquoi le font-ils ? Pour quoi se préparent-ils ? S'ils veulent la paix, il n'y en a pas besoin. Nous avons soulevé cette question à plusieurs reprises avec les représentants arméniens et leurs nouveaux patrons à Bruxelles. Parce qu'ils ont changé de « grand frère », et aujourd'hui, c'est Bruxelles. Jusqu'à ce que le président Trump gagne, c'était le Département d'État, c'était l'USAID. C'étaient des politiciens américains corrompus comme Menendez, qui sont maintenant confrontés à de graves problèmes. Mais Menendez ne devrait pas être le dernier. Comme on dit, une hirondelle ne fait pas le printemps. Il y en a beaucoup d'autres qui mettaient de l'argent arménien dans leurs poches. Je peux les citer. Leurs noms sont connus : M. Adam Schiff, M. Frank Pallone, Mme Nancy Pelosi, et bien d'autres, qui pendant des décennies recevaient de l'argent des organisations de la diaspora arménienne aux États-Unis pour attaquer l'Azerbaïdjan et le discréditer. Donc, nous souhaitons beaucoup de succès au président Trump pour assainir les marécages. Ce n'est pas facile, mais cela doit être fait. Nous sommes prêts à partager des informations avec les autorités américaines sur les activités illégales de l'USAID en Azerbaïdjan : comment ils ont soudoyé des gens, canalisé des financements illégalement, violé les lois et règlements azerbaïdjanais. Il est temps d'en être responsables. Nous sommes prêts à fournir toutes les informations en notre possession.
Certainement, la nouvelle situation géopolitique sera discutée lors du forum. Comme vous pouvez le deviner d'après mes commentaires, nous sommes très enthousiastes quant à ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis. Pourquoi ? C'est très simple. Parce que la politique de M. Antony Blinken à l'égard de l'Azerbaïdjan a en fait ruiné les relations américano-azerbaïdjanaises que nous avions bâties pendant 30 ans. Nous avons toujours été un partenaire et un ami très fiable pour les États-Unis. Lorsqu'ils avaient besoin de nous, nous étions là pour eux. Lorsqu'ils avaient besoin de nous en Irak, nous étions en Irak avec nos troupes. Lorsqu'ils avaient besoin de nous en Afghanistan, nous avons été l'un des premiers pays non membres de l'OTAN à rejoindre les opérations en Afghanistan en 2001. Et nous avons été parmi les derniers à partir. Après notre départ, ils nous ont imposé des sanctions. Je me souviens que cela a suscité une grande déception en Azerbaïdjan. J'ai dit à certains de leurs représentants « Comment pouvons-nous vous faire confiance ? Alors, quand vous avez besoin de nous, vous levez les sanctions. Quand vous n'avez plus besoin de nous, vous réimposez les sanctions. Comment pouvons-nous construire des relations à long terme avec vous ? » Donc, nous sommes très enthousiastes. D'abord, parce qu'en Azerbaïdjan, nous avons réussi à sauver les relations américano-azerbaïdjanaises d'un effondrement total, malgré tous les efforts du Département d'État américain. Et deuxièmement, nous espérons qu'avec la nouvelle administration, nous reconstruirons notre partenariat solide, qui a toujours été important pour le Caucase du Sud, pour la paix, la sécurité, les opérations antiterroristes et le développement moderne de notre région.
Certainement, il sera très intéressant d'écouter les intervenants aujourd'hui tout au long du forum. Comme toujours, je suis convaincu que le forum et ses membres généreront des idées et des approches, surtout maintenant que le forum a lieu après ces changements géopolitiques drastiques.
Encore une fois, merci d'être avec nous. Merci d'avoir accepté notre invitation et je souhaite du succès au forum.