MONDE
Le chef de la diplomatie turque confirme la mort de Fetullah Gülen
Bakou, 21 octobre, AZERTAC
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré que des sources de renseignement confirment la mort du chef du FETÖ, Fetullah Gülen.
Le ministre Fidan s'est exprimé, lundi, lors de la conférence de presse conjointe organisée après sa rencontre avec son homologue ukrainien Andrii Sybiha à Ankara.
Le Chef de la diplomatie turque a exprimé la détermination de la Türkiye dans la lutte contre le terrorisme.
« Le chef de cette sombre organisation est mort », s'est-il félicité faisant référence au chef du FETÖ, Fetullah Gülen.
Fidan a précisé que des sources au sein du renseignement turc confirment la mort de Gülen. Elle avait été annoncée plus tôt lundi par des sources proches de l'organisation terroriste FETÖ.
Et de poursuivre: « Cette organisation a été un foyer de menace rare dans l'histoire de notre nation. Elle a trompé des milliers de jeunes gens en les incitant à rejoindre ses rangs au nom de valeurs sacrées et les a transformés en une machine à trahir leur patrie, leur nation et leurs valeurs sacrées ».
Le ministre a rappelé que ces personnes ont été utilisées comme une arme contre leur propre pays, leur nation et leurs valeurs entre les mains des services de renseignement étrangers.
« À l'occasion de ce décès, il convient de lever le sort qui pèse sur eux et je les invite à renoncer à cette voie erronée et pleine de trahison. Cette voie n'est pas une bonne voie. La fin de ce chemin n'est pas une bonne fin. Notre nation et notre État continueront à lutter contre cette organisation comme ils luttent contre toutes sortes d'organisations terroristes. Ils devraient faire demi-tour tant que la route est proche », a-t-il conclu.
FETO et son chef de file Fetullah Gülen, basé aux États-Unis, ont orchestré le coup d'État manqué du 15 juillet 2016 en Türkiye, qui a fait 252 morts et 2 734 blessés.
Gülen vivait dans l'État américain de Pennsylvanie. Les dirigeants turcs demandent depuis longtemps son extradition, mais les autorités judiciaires américaines ne l'ont pas approuvée.
Ankara accuse également FETO d'être à l'origine d'une campagne de longue haleine visant à renverser l'État par l'infiltration des institutions turques, en particulier l'armée, la police et le système judiciaire. (Agence Anadolu)