POLITIQUE
Le président Aliyev : L’Arménie doit prendre des mesures pour rétablir les droits des Azerbaïdjanais occidentaux
Bakou, 5 décembre, AZERTAC
« La Communauté de l’Azerbaïdjan occidental a appelé à plusieurs reprises le gouvernement arménien à engager un dialogue, mais il l’a toujours rejeté. L’Arménie doit entamer des négociations avec la Communauté et prendre des mesures concrètes pour rétablir les droits fondamentaux des Azerbaïdjanais occidentaux. De plus, l’Arménie doit permettre à une mission d’enquête de l’UNESCO de surveiller la situation concernant la destruction et la déformation du patrimoine historique et culturel du peuple azerbaïdjanais et être disposée à la coopération dans ce domaine », écrit Ilham Aliyev, président de la République d’Azerbaïdjan, dans son message aux participants à la 2e conférence internationale intitulée « Le droit au retour : assurer la justice pour les Azerbaïdjanais expulsés de force d’Arménie ».
Dans son message, le chef de l’Etat note qu’il est extrêmement important que la communauté internationale soutienne, conformément au droit international, les initiatives pacifiques des membres de la Communauté de l’Azerbaïdjan occidental, pour garantir leur droit au retour sur leurs terres natales. Ilham Aliyev ajoute que les initiatives basées sur la mise en œuvre réussie du Concept du Retour apporteront une grande contribution au retour pacifique, sûr et digne des Azerbaïdjanais de l’Azerbaïdjan occidental sur leurs terres natales.
Je souhaite du succès à la conférence dédiée à la protection des droits des milliers de personnes originaires d’Azerbaïdjan occidentale, qui ont été déplacées de force de leurs terres ancestrales à différentes époques et qui sont actuellement installées en Azerbaïdjan et dans plusieurs pays à travers le monde. Je suis convaincu que cette conférence internationale, qui transmettra à la communauté internationale la vérité sur les déportations auxquelles le peuple azerbaïdjanais a été soumis à travers les âges, deviendra, dans un avenir proche, une plateforme importante pour le dialogue international et l’échange de vues sur le droit au retour et le problème mondial du déplacement », conclut le président de la République.