Tanger, 3 décembre, Chouaib Brhadda, AZERTAC

À l’occasion de la tenue du « MEDays Forum » à Tanger, organisé par l’Institut Amadeus, qui a connu la participation d’une importante délégation azerbaïdjanaise conduite par le vice-ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Fariz Rzaïev, qui a animé un séminaire sur le thème « Gouvernance mondiale en crise : vers la recréation du multilatéralisme pour une région multipolaire », Brahim Fassi Fihri, président de l’Institut Amadeus, a accordé un entretien au correspondant de l’agence AZERTAC. Dans cette interview, le président de l’Institut Amadeus nous a donné son point de vue sur la participation azerbaïdjanaise, après la signature d’un protocole d’accord avec le président du Centre d’analyse des relations internationales azerbaïdjanais, Farid Chafiyev, un accord visant à contribuer au développement des relations bilatérales entre la République d’Azerbaïdjan et le Royaume du Maroc.

- Quel est votre avis sur la participation de la délégation azerbaïdjanaise au Forum MEDdays ?

Je me réjouis de la forte présence de la délégation azerbaïdjanaise à cette 16ème édition des MEDdays, notamment une semaine après la fin de la COP29 à Bakou. Cette présence significative est la démonstration des forts liens politiques, diplomatiques, et aussi économiques entre les deux pays. Cette présence au niveau ministériel mais aussi au niveau des « think tanks » démontre l’intérêt porté par les deux pays au développement et à l'intensification des relations bilatérales.

- Selon vous, quelles sont les résultats qui peuvent découler de la participation azerbaïdjanaise et de la signature du mémorandum d'accord entre les deux parties ?

Le forum MEDdays, en tant que forum du sud, est une plateforme naturelle pour promouvoir les relations entre les deux pays, mais également pour mettre en place un cadre de coopération entre les deux principaux « think tanks » de nos deux pays respectifs pour faire en sorte qu'on puisse accompagner la diplomatie officielle dans cette volonté de renforcer nos relations bilatérales, mais également de pouvoir, à travers une coopération Sud-Sud renforcée, faire en sorte qu'à travers le Maroc et l'Azerbaïdjan puisse déployer sa stratégie en Afrique, mais aussi à travers l'Azerbaïdjan, le Maroc puisse être, de plus en plus présent dans cette région du monde, qui est évidemment stratégique dans un monde complexe où les crises se multiplient et où des cadres de coopération peuvent être établis de manière « win-win » évidemment efficaces.