Bakou, 24 décembre, AZERTAC

Une cérémonie consacrée au bilan sportif de l’année 2024 s’est tenue mardi 24 décembre.

M. Ilham Aliyev, président de la République d’Azerbaïdjan et président du Comité national olympique, a participé à la cérémonie.

Le président de la République a prononcé une allocution lors de la cérémonie.

Allocution du président Ilham Aliyev

- Chers athlètes, chers amis,

Tout d’abord, je tiens à féliciter les athlètes azerbaïdjanais pour les succès obtenus cette année. L’année 2024 a également été une année réussie pour le sport en Azerbaïdjan. Les athlètes azerbaïdjanais ont représenté notre pays avec dignité lors de compétitions internationales, remportant près de 1700 médailles. Cela montre que notre sport se développe, qu’une nouvelle génération d'athlètes se forme, et ainsi, l'Azerbaïdjan confirme sa force en tant que nation sportive lors de diverses compétitions internationales.

Bien sûr, la plus grande compétition de l'année a été les Jeux Olympiques d'été, et nous avons également obtenu un résultat historique. L’Azerbaïdjan participe aux Jeux Olympiques en tant que pays indépendant depuis 1996, et cette fois, nous avons occupé la place la plus élevée, avec notre équipe positionnée 30e au classement général. C'est le meilleur résultat de l’histoire. Au total, plus de deux cents équipes nationales ont participé aux Jeux Olympiques, et se classer 30e parmi elles est une réussite majeure.

Je dois également mentionner que l’Azerbaïdjan s'est positionné à la troisième place parmi les pays musulmans. Étant donné qu'il y a près de 60 pays musulmans dans le monde, c'est une réussite grande et historique. Notre équipe a remporté sept médailles dont deux en or, deux en argent et trois en bronze, ce qui a encore une fois élevé la gloire sportive de notre pays.

Bien sûr, après ce beau résultat, nous attendons également des victoires et des succès de la part de nos athlètes lors des prochaines compétitions. Nos athlètes rendent constamment le peuple azerbaïdjanais fier de leurs victoires. Évidemment, tout ce qui est nécessaire pour le développement du sport sera mis en place l'année prochaine et dans les années à venir. Car la politique de l'État azerbaïdjanais dans ce domaine est très claire, sans ambiguïté, et elle est menée depuis de nombreuses années.

Le sport fait partie intégrante de notre société. Le rôle du sport et des victoires sportives dans la sphère publique est immense. En particulier, le sport joue un rôle crucial dans la formation de la jeune génération et l'inculcation des sentiments de patriotisme chez les jeunes. En tenant compte du fait que l’Azerbaïdjan participait en tant que pays victorieux, en tant que pays vainqueur, aux Jeux Olympiques d’été, nos athlètes y participaient en tant que représentants d’un peuple vainqueur. Bien sûr, ce facteur de patriotisme doit toujours être mis en avant.

Plus le sport est nécessaire dans l’éducation de la jeune génération dans l'esprit du patriotisme, plus la préparation militaire et la préparation physique sont essentielles. La force physique ouvre également la voie à la pureté morale, et je suis ravi que la grande majorité de nos athlètes sont des modèles tant dans le sport que dans la vie de tous les jours et dans la société. Leur comportement et leur activité dans la société me réjouissent, et je suis certain que cela réjouit l'ensemble de notre peuple. Telle doit être la jeunesse azerbaïdjanaise : patriote, physiquement fort, moralement pur, attaché à son peuple et à son État, ne se soumettant à aucune influence extérieure, et digne. Je le répète, bien sûr, depuis 1996, notre participation à tous les Jeux Olympiques a également visé cet objectif. Nous devions prouver et nous prouvions à nous-mêmes et au monde entier que nous sommes un État puissant. La force de chaque nation repose sur la celle de son peuple.

Je suis certain que cette fois, nos athlètes sont entrés sur les arènes sportives, les tatamis et les terrains de sport avec un état d’esprit totalement différent, en tant que représentants d’un pays victorieux. Ce magnifique résultat a une fois de plus démontré la force de notre État.

Nos activités futures seront, bien entendu, axées sur le développement du sport. En effet, toutes les décisions nécessaires ont été prises, et toutes les institutions concernées, fédérations, clubs, sociétés sportives, le Comité olympique et le ministère, fonctionnent selon une stratégie unifiée. Des efforts de renforcement ont été effectués au sein des fédérations. J’espère que nous connaîtrons des progrès dans nos disciplines sportives traditionnelles qui rapportent des médailles, ainsi que dans celles qui n’étaient pas très développées jusqu'à présent. Depuis de nombreuses années, l'État mène des actions dans toutes les régions pour encourager la pratique du sport. Actuellement, 44 complexes sportifs olympiques sont opérationnels dans nos régions, et il est prévu de construire de nouveaux complexes sportifs, notamment dans différentes régions, y compris dans la région du Karabagh. La ville de Bakou dispose d’une infrastructure sportive parmi les plus modernes. Il y a environ 10 ans, nous avions organisé les Jeux Européens réputés à Bakou. Par la suite, nous avons accueilli les Jeux de la Solidarité Islamique, et le mois dernier, la COP29, conférence internationale sur le climat, s’est également tenue à l’intérieur et aux abords du Stade olympique. Ainsi, l’infrastructure sportive que nous avions construite à l’époque, notamment le Stade olympique, a joué un rôle essentiel. Car si nous ne l'avions pas fait à l'époque, il aurait été impossible d’organiser un événement international d'une telle ampleur, avec la participation de 197 pays, 76 000 inscrits, et des invités dont la satisfaction a été particulièrement soulignée. Il n’y avait que 10 plaintes, qui ont rapidement été résolues.

Comme je l’ai mentionné, ces travaux se poursuivront également dans les régions. Quant aux territoires libérés, vous savez bien qu’en plus des projets d’infrastructure et des maisons construites pour les anciens déplacés, des infrastructures sportives y sont également mises en place. Certains pourraient penser que c’est un peu prématuré, mais je suis convaincu que c’est absolument nécessaire. Ces infrastructures sportives ont à la fois une signification symbolique et une utilité fonctionnelle. Par exemple, la construction du stade Imaret revêt une grande signification symbolique. Actuellement, un nouveau stade, répondant à toutes les normes internationales, est en cours de construction dans la ville d’Aghdam. À Fuzouli, la première pierre d’un complexe sportif olympique a été posée. Des compétitions internationales d'aviron se déroulent déjà dans les barrages de Sougovouchan et Köndelentchaï. Plusieurs événements sportifs ont été organisés dans la ville de Choucha. Le stade de la ville de Khankendi, construit dans les années 1950 grâce au budget de l'Azerbaïdjan, est en cours de rénovation, de reconstruction presque totale. Il y a juste un an, nous avons tous assisté à un match de football historique dans ce stade de Khankendi. Cependant, ce stade sera également conforme à toutes les normes internationales, et sa reconstruction devrait être achevée l'année prochaine. La construction d’autres installations sportives est également prévue dans nos territoires libérés, et nous poursuivrons tous ces travaux de manière progressive et cohérente.

L’année prochaine, l’Azerbaïdjan accueillera une autre grande compétition sportive : les Jeux de la CEI. Les troisièmes Jeux de la CEI se dérouleront en Azerbaïdjan. Quatorze villes ont été sélectionnées pour cela, et les jeux principaux auront lieu dans la ville de Gandja. Gandja sera le centre des Jeux de la CEI. Un nouveau stade est en construction à Gandja et devrait être opérationnel avant les jeux. En même temps, il y a quelques mois, un grand Centre Olympique de Sports a été inauguré à Gandja. Même Bakou n'a jamais eu un Centre Olympique de cette taille et de cette fonctionnalité. Sept mille athlètes devraient participer aux troisièmes Jeux de la CEI. Si l’on le compare avec les Jeux Européens de 2015, il y avait environ 5 000 à 5 500 participants à l'époque.

À Gandja, bien sûr, des conditions doivent être créées pour accueillir 7 000 participants, ainsi que leurs équipes et leur personnel. Des instructions appropriées ont déjà été données. À partir de l'année prochaine, d'importants travaux de réparation et de restauration seront réalisés dans la ville de Gandja. L'infrastructure de la ville sera rénovée, les transports publics seront entièrement modernisés, les bâtiments historiques seront restaurés et d'autres projets d'infrastructure seront mis en œuvre. Cela garantira que Gandja, notre vieille ville et la patrie de Nizami, montre sa beauté, son charme historique et sa modernité à toute la CEI et au-delà. Bien sûr, nous nous préparons également pour ces Jeux. Je suis convaincu qu'en tant qu’hôtes, les athlètes azerbaïdjanais, nos jeunes athlètes, obtiendront de bons résultats.

À la fin de l’année ou au début de chaque année, nous décorons traditionnellement nos athlètes, leur remettant des distinctions d’État et leur offrant des appartements. Cette tradition dure depuis 27 ans. Lorsque j'ai été élu président du Comité national olympique, j’ai bien compris que sans l'attention de l’État, le sport ne pourrait pas se développer. De nombreux facteurs contribuant au développement du sport en Azerbaïdjan sont interconnectés, mais avant tout, il y a le soutien de l'État. Toutes les décorations sont absolument méritées. Tant les athlètes que les représentants de la communauté sportive, ainsi que les entraîneurs et autres spécialistes du sport, sont justement évalué par l'État, et c’est juste.

La justice doit régner partout, dans les relations internationales, au sein des familles, et dans chaque pays et société. Nous y aspirons. Nous avons restauré la justice historique, notre intégrité territoriale et notre souveraineté, et nous en sommes fiers. Je suis convaincu que cette glorieuse victoire inspirera chaque jeune Azerbaïdjanais. Nous avons ajouté des victoires sportives à notre grande victoire sur le champ de bataille, et cela, bien sûr, renforce davantage la réputation internationale de notre pays. Parce que le développement du sport est une démonstration du progrès global de chaque pays, le reflète. L’Azerbaïdjan est un État fort, un pays qui repose sur sa propre force, suit son propre chemin, n’a d’obligations envers personne, ne s’incline devant personne, avance avec dignité et honnêteté, et c'est là notre grande richesse.

Les événements qui se déroulent dans le monde aujourd'hui sont évidents. Les affrontements sanglants, les guerres, les conflits, l'ingérence de certains pays dans les affaires des autres, l'escalade de la situation, ce que nous ne voyons pas en Azerbaïdjan et ne verrons pas du tout. Car l’unité du peuple et du gouvernement, la solidarité dans la société, nos vues politiques communes, bien sûr, notre victoire historique, et bien d'autres facteurs nous assurent contre ces difficultés et défis. Cela fait presque 30 ans que l'Azerbaïdjan vit dans un climat de stabilité et je suis sûr qu'il vivra dans la stabilité éternelle.

En ce qui concerne les régions de Karabagh et du Zenguézour oriental, je sais que nos athlètes visitent régulièrement ces régions. Dix mille personnes y sont déjà relogées. La plupart d’entre elles sont des enfants et des jeunes. Les enfants et les jeunes qui n’ont jamais vu ces endroits y retournent avec un grand enthousiasme. Bien sûr, les visites régulières des célèbres athlètes azerbaïdjanais dans les terres libérées constitueront un grand événement pour les jeunes et les enfants. C'est pourquoi je crois qu'en plus des compétitions sportives, plus il y aura de visites d'athlètes azerbaïdjanais, d'autres personnalités bien connues de notre société et d'intellectuels dans ces régions dans le cadre de divers événements, mieux ce sera pour eux et pour ceux qui y vivent. Parce que la vie est en train de se reconstruire à partir de zéro là-bas. Les projets que nous mettons en œuvre n’ont pas d’égal dans le monde et n’en auront peut-être jamais. Dans une géographie immense, une superficie de 15 à 16 mille kilomètres carrés que l'Arménie a complètement détruit, une nouvelle vie est en train de se construire, et elle est moderne, belle et confortable. C'est pourquoi, mon conseil aux athlètes et aux représentants de la communauté sportive est de visiter souvent ces régions et d'autres dans leur ensemble, d'y organiser des rencontres et de sélectionner de jeunes talents sportifs. Car le travail de sélection, comme les experts sportifs le savent très bien, est un facteur crucial.

Chers amis, je vous félicite à nouveau pour vos succès. La Journée de la solidarité des Azerbaïdjanais du monde approche, le Nouvel an approche également. Je vous félicite pour ces fêtes et vous souhaite une excellente santé et de nouveaux succès. Merci.

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L’allocution du président azerbaïdjanais a été suivie d’une cérémonie de remise de prix aux athlètes et aux spécialistes sportifs ayant contribué au développement du sport en Azerbaïdjan.