Le réalisateur Hakim Belabbas : Le Couloir sans fin met la lumière sur une histoire très importante qui doit être racontée VIDEO

Rabat, 27 février, Chouaib Brhadda, AZERTAC
Le documentaire « Le Couloir sans fin » du réalisateur lituanien Alexandras Brokas a été projeté récemment dans l'une des grandes salles de cinéma de Rabat, la capitale marocaine. Le film met en lumière une tragédie humaine qui a laissé des traces et des souvenirs émotionnellement tristes.
Le correspondant de l’agence AZERTAC a interviewé, Hakim Belabbas, Directeur de l'Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et du cinéma, qui a bien voulu répondre à ses questions :
- Comment voyez-vous votre présence auprès des étudiants de votre institut à cette occasion ?
- Je suis ravi d'être ici dans le cadre d'une collaboration, devenue une sorte de tradition à l'ISMAC, incluant des partenariats avec différentes ambassades dans notre pays. Nous sommes aussi très heureux chaque fois qu'on organise conjointement un événement avec l'ambassade d'Azerbaïdjan. Nos étudiants sont plus que ravis de prendre part à des activités qu'on organise à cet égard. Leurs yeux sont grands ouvertes sur de nouveaux horizons et sur d'autres cultures, notamment celles qu'ils considèrent comme proche de la leur. D'une perspective purement filmique, ce sera le troisième ou le quatrième film que nos étudiants vont voir et je sais pertinemment qu'il sera bénéfique pour eux.
- Comment voyez-vous la projection de ce film à Rabat à l’occasion du 33e anniversaire de la tragédie de Khodjaly ?
- En particulier ce film qui est très important pour nous, car il met la lumière sur une histoire très importante qui doit être racontée et qui a finalement trouvé son chemin vers l'écran. Un autre point que je voudrais aussi mentionner est que le cinéma constitue un pont entre les cultures et le film en est une principale composante. Pour nous le cinéma est un moyen de rendre l'invisible visible, et par conséquent c'est un art qui est au-delà des langues, des frontières, des opinions politiques et des idéologies.
- Quel rôle le cinéma peut-il jouer dans la documentation des étapes historiques ?
- Un autre point que je voudrais aussi mentionner est que le cinéma constitue un pont entre les cultures et le film en est une principale composante. Pour nous le cinéma est un moyen de rendre l'invisible visible, et par conséquent c'est un art qui est au-delà des langues, des frontières, des opinions politiques et des idéologies. Le cinéma est un espace où l'on raconte de vraies histoires humaines et des personnages complexes. C'est un miroir qui réfléchit notre propre réalité et qui nous fait découvrir l'autre. Ainsi et à partir de là, on peut aboutir à créer des liens entre nos peuples et contribuer sans aucun doute, de ce fait, non pas à changer le monde, mais à créer les circonstances pour que le monde entier en soit conscient. Je pense que le cinéma reste une lueur d'espoir.