Bakou, 18 décembre, AZERTAC

Les conseillers à la sécurité nationale de la Corée du Sud, des Etats-Unis et du Japon ont condamné le dernier lancement de missile balistique intercontinental (ICBM) de la Corée du Nord comme une « violation flagrante » des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies lors d'un entretien téléphonique, a fait savoir lundi la Maison-Blanche.

Le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan s'est entretenu avec ses homologues sud-coréen et japonais, Cho Tae-yong et Takeo Akiba, respectivement, après que Pyongyang a tiré lundi matin (heure coréenne) un ICBM, représentant son cinquième lancement de missile à longue portée depuis le début de l'année

« Les conseillers à la sécurité nationale ont condamné le test qui constitue une violation flagrante de multiples résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué. Sullivan a réaffirmé l'engagement « inébranlable » des Etats-Unis pour la défense de la Corée du Sud et du Japon, a-t-il ajouté.

Les trois parties se sont accordées à dire que leur dernier engagement marque un « exercice important de l'engagement pour la consultation que le président Yoon Suk Yeol, le président américain Joe Biden et le Premier ministre Fumio Kishida ont tenu au cours de leur sommet trilatéral à Camp David en août.

« Ils ont également souligné l'importance de leur travail en vue de partager des données d'alerte aux missiles et de coordonner les réponses face à l'accroissement de la coopération entre la Russie et la RPDC (République populaire démocratique de Corée) », a noté la Maison-Blanche.

La dernière provocation nord-coréenne est intervenue après la deuxième session du Groupe consultatif nucléaire (NCG) Corée du Sud-USA la semaine dernière, où les alliés sont convenus d'établir les directives concernant la planification et la mise en œuvre d'une stratégie nucléaire d'ici au milieu de l'année prochaine et d'incorporer des scénarios d'opérations nucléaires dans de grandes manœuvres sud-coréano-américaines prévues en août 2024, Ulchi Freedom Guardian. (Yonhap)