Les initiatives de paix de l'Azerbaïdjan discutées lors d'une session du Conseil de l'Europe



Bakou, 14 mai, AZERTAC
Une délégation conduite par le vice-ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Elnour Mammadov, a participé à la 134e session du Comité des Ministres du Conseil de l'Europe, tenue à Luxembourg les 13 et 14 mai.
Ayant pris la parole lors de la session, le vice-ministre azerbaïdjanais a indiqué que les négociations sur le texte du projet d'accord sur l'établissement de la paix et des relations interétatiques entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie avaient été conclues en mars. Dans le même temps, il a été souligné que la principale condition pour la signature du texte négocié était l’amendement de la constitution arménienne afin d’éliminer les revendications contre la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan, et la nécessité de dissoudre officiellement le Groupe de Minsk de l'OSCE, obsolète et dysfonctionnel, ainsi que les institutions pertinentes.
Elnour Mammadov a précisé que l'Azerbaïdjan était prêt à poursuivre le dialogue bilatéral sur ces questions liées au processus de normalisation des relations entre les deux pays.
Elnour Mammadov a déclaré que le refus d'approuver les pouvoirs de la délégation azerbaïdjanaise par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe en janvier 2024 était totalement infondé d'un point de vue juridique et contredisait la disposition selon laquelle « tous les États membres devraient avoir le droit de participer sur un pied d'égalité aux deux organes statutaires du Conseil de l'Europe », reflétée dans la décision adoptée par le Comité des Ministres de l'organisation en 2019.
Il a souligné la nécessité de régler la situation le plus rapidement possible afin de rétablir sans condition la présence de l'Azerbaïdjan à l'Assemblée, qui devrait servir de plateforme de dialogue et de coopération interparlementaires.
Le 14 mai, le vice-ministre Elnour Mammadov a rencontré le Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Michael O'Flaherty, et le directeur général des droits humains et de l'État de droit du Conseil de l’Europe, Gianluca Esposito, avec lesquels il a échangé sur des questions d'intérêt mutuel.