POLITIQUE
Ministère des Affaires étrangères : Les déclarations biaisées et injustes de l’UE sont considérées comme une ingérence dans les affaires intérieures de l’Azerbaïdjan
Bakou, 12 septembre, AZERTAC
« L’UE n’a pas encore correctement enquêté ni commenté de manière adéquate les faits concernant le meurtre des manifestants des « gilets jaunes » en France, la torture à l’égard des populations indigènes dans les territoires d’outre-mer en raison de la politique néocoloniale française, l’augmentation des cas de corruption au sein des institutions de l’UE, l’islamophobie et les attaques contre les musulmans », a déclaré Aïkhan Hadjizadé, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan, en réponse à une question des médias concernant les remarques du 11 septembre de l’Union européenne sur la déclaration publique du Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT).
« En tant que ministère des Affaires étrangères, nous avons publié le 4 juillet 2024 une déclaration détaillée reflétant notre position sur ladite déclaration publique du CPT. Les déclarations biaisées de l’Union européenne, qui se réfèrent à nouveau à cette déclaration publique, sont inacceptables, et nous rejetons fermement cette campagne de diffamation. Au lieu de faire ce genre d’accusations infondées contre l’Azerbaïdjan, nous exhortons l’UE à se concentrer sur les violations des droits de l’homme dans les États membres de l’UE. L’UE n’a pas encore correctement enquêté ni commenté de manière adéquate les faits concernant le meurtre des manifestants des « gilets jaunes » en France, la torture à l’égard des populations indigènes dans les territoires d’outre-mer en raison de la politique néocoloniale française, l’augmentation des cas de corruption au sein des institutions de l’UE, l'islamophobie et les attaques contre les musulmans. De plus, nous constatons avec regret que l’indifférence de l'UE face aux violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales en Arménie, qu'elle protège, y compris les cas de décès en prison de personnes arrêtées à la suite de persécutions politiques, ainsi que l’oppression des politiciens et de leurs familles, constituent des exemples flagrants du deux poids, deux mesures. À la lumière de ce qui précède, de telles remarques biaisées et injustes de l’UE sont considérées comme une ingérence dans les affaires intérieures de l’Azerbaïdjan. En particulier, cette campagne de diffamation menée contre l’Azerbaïdjan à la veille de la COP29 est un exemple manifeste de l’hostilité à l’encontre de notre pays », a déclaré Aïkhan Hadjizadé.
« En Azerbaïdjan, tous les droits de l'homme sont protégés, et le pays réalise de grands progrès non seulement en matière de protection des personnes privées de liberté, mais aussi dans la mise en conformité des pratiques pertinentes avec les normes internationales communément acceptées. Par conséquent, les affirmations mentionnées par l’Union européenne sont tout à fait infondées », a souligné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.