POLITIQUE
Question de l’accroissement du nombre des apatrides débattue lors d’une “table ronde”
Bakou, 15 octobre (AZERTAC). Le 15 octobre, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, le Conseil de l’Europe et le Gouvernement azerbaïdjanais ont organisé une “table ronde” consacrée aux questions de prévention de l’accroissement du nombre des apatrides, de la réduction de leur nombre, ainsi que de leur protection.
M. Alun Sala-Nqarm, représentant du HCR en Azerbaïdjan a souligné que la ratification par le Parlement azerbaïdjanais des conventions concernées de l’ONU témoigne de la fidélité de ce pays aux efforts déployés au niveau international pour la prévention en matière de statut d’apatride. M. Alun Sala-Nqarm, soulignant qu’un million d’Azerbaïdjanais avaient été déplacés par la force à la suite de la politique d’agression de l’Arménie, a rappelé qu’en 1988, les Azerbaïdjanais qui vivaient en Arménie avaient eux aussi été expulsés. De surcroît, au millieu du siècle dernier, l’Azerbaïdjan a donné refuge à 50 000 turcs meshèts expulsés de l’Asie Centrale.
Mme Véronika Kotek, représentant spécial du Secrétaire Général du Conseil de l’Europe en Azerbaïdjan, a souligné que le nombre des apatrides est un problème sérieux et, à cet égard, a mis l’accent sur l’importance de la question soulevée. V. Kotek a apprécié hautement que l’Azerbaïdjan respecte les conventions concernées qu’il a intégrées à sa législation.
Ramil Osmanov, chef du département des nationalités et de la migration dans l’administration présidentielle, a noté que les conférences sur ce thème sont devenues une tradition. Il était noté que ces dernières années, en Azerbaïdjan, des mesures importantes ont été prises dans le domaine des migrations. Tout d’abord, une politique précise a été conçue sur les questions migratoires, et des démarches importantes ont été faites dans le domaine de l’amélioration de la législation. Le chef de ce département a souligné que l’Azerbaïdjan a inclu dans sa législation l’expérience positive mondiale.
R. Osmanli a souligné qu’il espérait que les conséquences en seront bénéfiques.
Vahid Gahramanov, chef adjoint de la section politique des migrations du Service d’Etat des Migrations, a déclaré qu’en Azerbaïdjan, des travaux importants ont été faits dans le sens de règlementation de la question des migrations. La création d’un Service d’Etat des migrations, une coordination des organes d’Etat dans ce domaine, la mise en conformité de la base juridique législative avec les normes internationales en sont une parfaite illustration. Il a été souligné que la plupart des obligations édictées dans le Programme d’Etat des migrations pour 2006-2008 ont été mises en œuvre.
La « table ronde » a poursuivi ses débats.
Les recommandations produites à l’issue de ces tables rondes seront présentées au gouvernement azerbaïdjanais.