Recep Tayyip Erdogan: Les luttes dans un futur proche se feront au sujet de l'eau




Bakou, 18 avril, AZERTAC
Le Président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que les luttes qui étaient menées jusqu'à présent pour le pétrole et les énergies fossiles se feront dans un futur proche pour l'accès à l'eau, selon l’agence de presse Anadolu.
"L'eau est la ressource la plus précieuse du siècle": c'est avec ces mots que le Chef de l'Etat turc a souligné l'İmportance stratégique croissante de l'eau, lors d'une allocution effectuée jeudi.
Evoquant les tensions actuelles dans le monde et dans la région, Erdogan a mis avant la volonté de la Türkiye d'aboutir à la paix et à la stabilité notamment à Gaza, en Syrie et en Ukraine.
"Nous ne voulons absolument pas que de nouvelles crises apparaissent dans notre région, qui est en proie à l'instabilité et aux conflits depuis des années", a-t-il dans ce sens soutenu.
Il a exprimé son souhait de voir un nouveau climat de paix et de sécurité devrait prévaloir autour de la Türkiye, "du nord au sud et de l'est à l'ouest".
"Nous voulons que la persécution et le massacre à Gaza cessent, que la Syrie retrouve la paix à laquelle elle aspire depuis 14 ans, et que la guerre russo-ukrainienne se termine par une paix juste le plus tôt possible. Nous ne disons pas ces choses juste pour le plaisir de les dire comme certains, nous les soulignons à chaque occasion parce que nous croyons en la paix de tout notre cœur. Nous continuerons à travailler pour cela, à lutter pour cela, à prendre nos responsabilités pour cela", a-t-il déclaré.
Le dirigeant turc a par la suite souligner les dangers futurs liés à l'accès à l'eau, un sujet qui risque de déstabiliser de nombreuses régions.
"Les luttes pour le pétrole et les énergies fossiles se feront dorénavant pour l'eau. Car l'eau est la ressource la plus stratégique et la plus précieuse du siècle", a-t-il avancé.
"Toutefois, au cours des dernières décennies, les pressions exercées sur les ressources en eau se sont accrues en raison du changement climatique, de la sécheresse, de l'augmentation de la population et de l'urbanisation."
Et d'ajouter: "La Türkiye n'est pas un pays riche en eau, elle subit un stress hydrique. Si nous n'agissons pas, nous risquons d'être confrontés à des problèmes très graves".
Il a, ainsi, mis en avant la nécessité de prendre les mesures adéquates pour "protéger, utiliser efficacement et gérer correctement nos ressources en eau avant qu'elles n'atteignent leur limite d'épuisement".
"Ce n'est pas un choix pour notre pays, mais une question de sécurité nationale", a-t-il soutenu.