Reuvneg Abdoullayev : Le nouvel accord sur les gisements Azéri-Tchirag-Gunechli entrera en vigueur à partir de cette année

Bakou, 19 septembre, AZERTAC
Le nouvel accord sur les gisements Azéri-Tchirag-Gunechli entrera en vigueur à partir de cette année. C’est ce qu’a déclaré Reuvneg Abdoullayev, président de la SOCAR, en commentant l’accord modifié et remanié sur l’exploitation conjointe et le partage de production des gisements «Azéri» et «Tchirag», et de la partie en eaux profondes du gisement «Gunechli» situés dans le secteur azerbaïdjanais de la mer Caspienne.
R. Abdoullayev a rappelé que le premier accord sur l’exploitation du bloc de gisements Azéri-Tchirag-Gunechli avait été signé avec les entreprises étrangères en 1994. Le même accord est appelé «Contrat du siècle», puisqu’il revêt une importance particulière et était prévu pour 30 ans jusqu’à 2024.
«Comme vous le savez, avant l’expiration du terme de l’accord, nous avons lancé des négociations sur un nouveau contrat, et donc a été signé un nouveau contrat aux clauses différentes.
L’Azerbaïdjan et la SOCAR bénéficient aujourd’hui des opportunités financières et technologiques plus larges qu’en 1994, ce qui a un impact sur les résultats des négociations menées. La stabilité et le bon climat d’investissement en Azerbaïdjan a encouragé les investisseurs à poursuivre notre coopération jusqu’en 2050.
Alors, l’Azerbaïdjan agît actuellement tout à fait indépendamment en bénéficiant des opportunités financières et technologiques plus larges. Bien sûr, la position actuelle et les opportunités financières et techniques plus larges de la SOCAR et de l’Azerbaïdjan se reflètent dans les résultats de toutes les négociations menées», a indiqué le président de la SOCAR.
R. Abdoullayev a également fait savoir que cette année devrait être marquée par la ratification de l’accord par le Milli Medjlis et l’entrée en vigueur des nouvelles clauses. «Dans le nouvel accord, la part de pétrole brut revenant à l’Etat a été stablement déterminée au niveau de 75 pour cent. Restant inchangée jusqu’à la fin du contrat, cette formule garantit le taux de profit stable pour l’Etat et est plus satisfaisante. De plus, l’augmentation jusqu’à 25% de la part de la SOCAR montre qu’elle bénéficie aujourd’hui non seulement du taux de profit, mais aussi elle est en mesure d’assumer une part d’investissement appropriée», a-t-il conclu.