MONDE
Riyad accueille la Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification
Rabat, 3 décembre, Chouaib Brhadda, AZERTAC
Les activités de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP16) ont débuté hier à Riyad.
Le correspondant de l’agence AZERTAC rapporte, selon Maghreb Arabe Presse, que cette conférence, à laquelle participe le Royaume du Maroc, vise à œuvrer au renforcement de la coopération entre les 197 pays signataires de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, et à mobiliser les capacités, et rechercher des solutions efficaces pour réhabiliter des millions d'hectares de terres dégradées et réduire la déshydratation.
Cet événement, qui se poursuit jusqu'au 13 de ce mois, est la plus grande conférence de toutes les parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, et la première du genre au Moyen-Orient, et coïncide avec le 30e anniversaire de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, qui est l'un des trois traités environnementaux connus sous le nom de Convention de 1992 au Brésil, avec la Convention sur les changements climatiques et la Convention sur la diversité biologique.
L'Arabie saoudite a accueilli cette conférence en raison de son intérêt pour la protection de l'environnement aux niveaux régional et international et de son adoption d'un certain nombre d'initiatives pionnières, notamment L’initiative « Arabie Saoudite verte » et l’initiative « Moyen-Orient vert » et d'autres initiatives environnementales.
Au cours de la conférence, une plate-forme mondiale sera créée pour développer des actions conjointes entre les pays pour soutenir la prévention de la dégradation des terres et lutter contre la désertification, pour protéger les terres et les personnes qui s'y trouvent, car des études ont prouvé qu'il y a plus de 3 milliards de personnes dans le mondes sont touchées par la dégradation des terres et la désertification, et des pertes estimées à plus de 6 000 milliards de dollars dues au manque de services écologiques. Par conséquent, cette plate-forme aidera les pays, les pays intéressés et les pays pauvres à converger vers des points de vue pour mettre fin à la dégradation des terres et lutter contre la désertification.
Dans des déclarations à la presse, le PDG du Centre national saoudien pour le développement de la végétation et la lutte contre la désertification, Khaled Al-Abdelkader, a révélé que de nombreuses opportunités d'investissement s'offrent au secteur privé international et local dans plusieurs domaines liés aux solutions naturelles pour lutter contre la désertification, notamment un étude pour préparer 10 projets d'investissement dans des pépinières de plantes sauvages, une étude pour attribuer un certain nombre de parcs nationaux et impliquer des entreprises et des institutions dans leur durabilité et leur boisement, en plus d'une étude pour développer 30 sites d'opportunités d'écotourisme dans les terres végétales. Dans une démarche qui augmente la superficie verte et lutte contre la désertification dans le pays.
La lutte contre la désertification et la protection du couvert végétal sont considérées comme des enjeux essentiels adoptés par les pays signataires de la Convention sur la lutte contre la désertification, compte tenu des conditions climatiques difficiles.